« Omoh The Pretenders »
02 juillet 2017

Zucchero @ Arènes (Nîmes)

Grazie mille Maestro Zucchero !

Conditions de mise en boîte

Les 3 premiers titres, depuis les crash barrières.

Chronique

Etiqueté par Arnaud :

Si Zucchero fait écho à mes années collège et lycée, pour autant, en l’attendant ce soir, je ne pars pas dans l’idée de donner dans le survival. Car, sans suivre avec attention sa carrière, je sais qu’il reste un musicien plus que majeur en Italie, où chacun de ses albums se vendent comme des petits pains et où ses singles sont systématiquement dans le Top 10 du moment.

C’est aussi en étudiant en amont l’éventuelle Setlist de la soirée (la curiosité est un vilain défaut), que je constate que l’artiste a donné pas moins que cinq concerts de suite, en Mai dernier, dans les magnifiques Arènes de Vérone ; Arènes qui sont quasi deux fois plus grandes que celles de Nîmes ! Ce qui n’est donc vraiment pas donné à tout le monde.

Ce soir, on ne peut pas dire que les Arènes soient pleines, même si la jauge me semble assez haute. Etonnant que la foule ne se déplace pas en masse pour un artiste assez peu présent dans nos frontières et ma foi toujours créatif. Mais le concert a lieu un dimanche soir, ceci pouvant un peu expliquer cela.

J’aurai aussi pensé la fosse debout, pour que chacun puisse laisser son corps s’exprimer aux sons Rock et Blues du saltimbanque ! AlorsOk, tout le monde reste sagement assis. Mais seulement jusqu’à la demande de « tout le monde debout » de Zucchero. Là, une très grande partie de la fosse viendra se coller aux barrières pour être au plus près de l’artiste. C’est ça un concert Rock : il faut de l’échange et des vibrations.

Tous mes titres espérés seront joués, après une première partie de concert intégralement dédié au nouvel album : je vous l’ai dit, il n’est pas là pour dérouler un best-of nostalgique, mais avant tout pour nous présenter sur scène ses dernières créations ! A ce sujet, ce sont toutes de bien belles chansons !

Musicalement, je ne suis pas non plus déçu. J’adore entendre ce timbre si particulier et sa façon de nous chanter le Rock dans un beau mélange d’italien et d’anglais. Moi ça me fait vagabonder l’âme. J’aime également regarder l’italien au chapeau, lui qui est paradoxalement toujours dans une posture Rock et le corps tendu.

Je sors donc des Arènes en fredonnant, tout guilleret. C’est le signe évident d’une bien bonne soirée, fut elle un dimanche avant un Lundi où il sera dur de se décoller du lit.

Etiqueté par Ysabel :

The Pretenders out … se prépare la scène de Zucchero. Grosse scène même. Gros matos aussi. Bref, il est clair que nous allons avoir du show de chez show !! Et cela se confirme dès l’entrée en piste des 12 musiciens (pas un de moins) ! Tout le monde en costume de lumière … Y’a du chapeau. Y’a de la paillette. Y’a du cuir et du skaï. Y’a de la violoniste sexy à cheveux rouges et chapeau de cow-girl. Y’a de la percussionniste à dreads, rouge à lèvre bleu, mini short et lunettes de chat. Y’a de la guitariste cuir et dentelle. Y’a du violoncelliste Matrix … Y’a tout je vous dis 😉 !!

Mais ce qu’il y a surtout, c’est un Zucchero qui fait son entrée en haut de forme (bien évidemment) marron clair, tee-shirt et gilet de costume à boutons dorés (pourquoi pas comme association) … Sans oublier sa belle barbe grisonnante. Alors, avec tous ça, je peux vous assurer qu’on en prend plein les mirettes et petites noreilles. Surtout que de l’italien qui emplit les Arènes de Nîmes : voilà quelque chose qui le fait fort bien.

La Pop-Rock alterne avec la chanson italienne, les deux le plus souvent parsemées de langue anglaise. Tous les 13 totalement à fond. Presque plus une troupe qu’un groupe en fait. Zucchero en maitre de cérémonie habité. En immersion dans cette intense musicalité qu’offrent tous ces instruments, qui occupe chacun son rôle à la perfection. Mêlés à beaucoup de jeux de voix, le plus souvent assurés par Polo Jones, Queen Cora Dunham et James Thompson. Le mélange italien-anglais allant toujours bon train. Un vrai show quoi. Tout à fait digne de nos Arènes … Et sérieux, perso, ils me font tout simplement kiffer !

Fatti Di Sogni. Chanson d’amour sur roulement de tambour (y’a bien que les ritals pour faire un truc pareil). Zucchero jouant de la guitare imaginaire dans les airs, ou se baladant sur scène avec une vrai. C’est simple : tout le public se laisse emporter … les uns en frappant des mains, les autres en dansouillant. En tous cas, tout le monde semble profiter de ce beau moment de partage, au cœur duquel nous sommes baignés de lumière et de musique… Car le maestro a donné le top départ du lâché prise, en donnant sa permission de venir danser, de venir s’amuser. Bref de s’approcher (enfin !) Lui même venant donner une petite frappe dans quelques mains. Et ce ne sont pas les Pretenders qui ont fait ça tout à l’heure hein ! (je dis ça, je dit rien 😛 )

C’est dans cette belle et bonne ambiance que nous allons rester jusqu’à la fin du concert. Aussi bien dans le public que sur scène. Avec Zucchero qui s’amuse à jouer des coudes entre ses deux guitaristes morts de rire … Ambiance de folie même et festive en diable pour Baila Morena ou Feels Like A Woman, qu’il va nous interpréter en digne crooner qu’il est. Balayage de lumière et petit couple qui danse en mode énamouré (et ouais, on emballe sec sur du Zucchero les amis !) Sans oublier cette belle manière de saluer en fin de chaque morceau … ça c’est du Big Boss. Enfin du Big Boss qui nous sort quand même un petit foulard (c’est qu’il fait frisquette le soir), mais qui reste toujours dans sa bulle. Ses mains faisant la guitare, le clavier et n’oubliant jamais de marquer le tempo final de chaque morceau.

Il aime aussi le français et nous le prouve en s’extasiant : « Jé adore l’arène romane ! » … Belle introduction à Un Soffio Caldo, texte du poète italien Francesco Guccini et qui parle de liberté. Zucchero assis avec sa guitare. Qui termine le morceau par un doux sifflement d’oiseau … Que du bonheur. Mais la joyeuse bande ne se laisse pas attendrir pour autant. Et quand le batteur attaque la suivante alors que le Boss n’a pas terminé de parler, on a droit à un savoureux : « Oh ! Aspetta !! » Suivi d’un commentaire humoristique sur son côté perfectionniste 😉 Voilà l’ambiance de ce soir. De l’émotion. De la maîtrise absolue de la voix, qui peut aller jusqu’à celle d’un ténor d’opéra. De la musique tourbillonnante. De la fantaisie. De l’amusement presque potache … Beaucoup de talents tout simplement.

Avant la fin du Set, le maestro va également nous présenter toute sa petite bande. Nous faisant applaudir chacun d’eux. Puis il s’éclipse pour nous laisser avec ce joli monde en mode Freedom Jazz Dance. Que de la belle énergie. Qui va perdurer au retour du Boss pour une session cow-boy effrénée … Manque plus que les moutons 😛 Avec nos trois cuivres qui exécutent une super chorée alignée mimant des poulets … Une vrai pub pour des nuggets ! Tous morts de rire, évidemment. Et c’est parti pour une chevauchée échevelée menée violon battant (si je puis dire) par la belle Andrea Whitt. Nous entrainant tous avec elle en mode Western ! Avant le coup de grâce qui sera donné par Monsieur Matrix (Polo Jones), Grand Ordonnateur de Diavolo In Me. Qu’il introduit de sa voix de prédicateur de gospel (j’adore) et que notre Zucchero va faire durer un maximum. La terminant en nous faisant répéter en boucle après lui « I’ve got the devil in me ! » tout en frappant dans nos main jusqu’à l’explosion finale.

Nous aurons enfin droit à deux très belles chansons en rappel. Les incontournables Everybody’s Got To Learn Something et Senza Una Donna qui vont nous faire tout simplement fondre de bonheur … Une très belle soirée à n’en pas douter.

Composition

  1. Partigiano Reggiano
  2. 13 Buone Ragioni
  3. Ci Si Arrende
  4. Ten More Days
  5. Hey Lord
  6. L’Anno Dell’Amore
  7. Voci
  8. Fatti Di Sogni
  9. Ti Voglio Sposare
  10. Terra Incognita
  11. Vedo Nero
  12. Baila Morena (Sexy Thing)
  13. Feels Like A Woman
  14. Il Volo
  15. L’Urlo
  16. Chocabeck
  17. Un Soffio Caldo
  18. Oltre Le Rive
  19. Misere
  20. Freedom Jazz Dance (Eddie Harris)
  21. Solo una sana e consapevole libidine salva il giovane dallo stress e dall’Azione Cattolica
  22. Wake Me Up / Band Jam Session (Avicii)
  23. Diavolo In Me
  24. Rappel : Everybody’s Got To Learn Something (The Korgis)
  25. Senza Una Donna (Without A Woman)

Date Limite de Consommation

Site de Production

Ingrédients

Remerciements