« Kadavar Katatonia »
23 octobre 2016

Stray Train @ Paloma (Nîmes)

Rock 'N' Roll Train ...

Conditions de mise en boîte

Les 3 premiers morceaux dans les crash barrières.

Chronique

Etiqueté par Arnaud :

This is Not a Love Night, ou les réminiscences Rock Indé du festival This Is Not A Love Song (TINALS pour les intimes), le temps d’une soirée. Voilà le programme que nous propose Paloma ce soir. Et nous sommes même nombreux à y avoir succombé, le concert affichant une bien belle jauge dans la grandddddddde salle. On braque donc le volant de notre Ford Mustang II, avec son dés en moumoute accroché au rétro, pour nous diriger vers la Californie et son Rock plein de cactus et de poussière. On met également notre paire de Ray Ban Aviator sur notre nez … Non, plus rien ne peut nous arrêter !

La soirée commence par Stray Train au son Rock presque Guns’N Rosien. Vous savez, le groupe d’avant 1990 avec des titres comme Reckless life, du temps où Axl Rose ne ressemblait à rien mais qui, au moins, ne faisait pas sa diva et chantait avec ses tripes !

Les cinq bonhommes sur scène me font donc vraiment un bon effet. C’est même presque bluffant qu’un groupe de l’Europe de l’Est puisse jouer un son si américain. Le mur de Berlin est bien tombé, y’a pas de doute à ça !
Par contre, tout ira très vite, le temps des 8 titres dans l’ordre de leur dernier album. Bon ok, ça n’est pas très Rock n’Roll de jouer son album dans l’ordre, mais ça a au moins l’avantage de ne pas mentir sur la marchandise de l’album.

Alors moi je dis que la soirée commence bien ! Les oreilles sont chaudes. C’est bon : on peut envoyer Kadavar !

Etiqueté par Ysabel :

Est-ce qu’on est « Ready pour le Rock n’Roll » ?! Et bien allons-y j’ai envie de dire. C’est même déjà parti je pense. Qui plus est à 20h pétantes … Ponctuels ces slovaques !

C’est donc parti pour le premier volet de cette soirée, assurée par un Stray Train effectivement prêt à te réveiller un mort ! Avec draps à tête de mort en fond de scène (qui change de couleur au fil du concert), mais surtout du barbu (pas trop chevelu ceci étant), des pieds bien ancrés dans le sol et des bracelets de force aux poignets … Tout de même un peu plus Dudes que Bikers dans le look tout de même 😉

Ce qui est sûr, c’est que les riffs sont généreux, la batterie bien marquée tout en n’étant pas bourine et surtout, que la voix est bien Rock sans être caverneuse, n’hésitant pas à monter dans les aiguës par moment. Bref, c’est souvent plus Rock que Roll, mais en tous cas bien dans la verve du Rock Californien qui nous avait été annoncé comme étant le thème de la soirée.

« Everything is ok ?! » Plutôt pas mal je dirais. Et ce sentiment semble tout à fait partagé par la salle de Paloma, qui se remplit gentiment, mais surement. Le jeu de scène va d’ailleurs devenir un peu plus participatif, les spots commençant à balayer scène et public, avec hurlements du bassiste avant une reprise de tous les diables, dans le tonnerre des guitares et les éclairs … Avant un final hyper cash pour ce Blow des plus captivants.

Ils enchainement alors sur un Plastic Princess qui ne sera pas accompagné de lumière rose bonbon (et non), mais plutôt d’une ambiance bleu nuit. Pas mal. Manque tout de même un chouilla de jeu de scène à tout cela, mais bon, on va dire que c’est justement ça l’esprit Rock n’Roll 😉 Et riches de celui-ci, nous arrivons gentiment à la fin de leur Set (seulement 8 morceaux, mais il y a trois groupe ce soir), introduit par notre charmeur Luka Lamut : « Last song for tonight… Man Or Stone ». Une drôle de dernière, assez atonique et tout à fait dans l’esprit de la première, Soulseller. Avec des rythmes très cassés. Plutôt très plaisante. Avec aussi un petit interlude tout en douceur, batteur debout, à la cymbale. Et presque un petit parfum du mythique titre de The Eagles : Hotel Calofornia. Le tout devant un public qui, à présent, me semble totalement conquis, tout comme moi en fait.

Composition

  1. Soulseller
  2. I Wish I Could Be Free
  3. Wander Man
  4. Green Card Paradise
  5. Blow
  6. Plastic Princess
  7. Dead Romance
  8. Man Or Stone

Date Limite de Consommation

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Ingrédients

Remerciements