Vola @ Jas'Rod (Les Pennes Mirabeau)

C’est un véritable attroupement qui m’accueille en ce Lundi soir, au Jas’Rod. On peut d’ailleurs y voir ici un T-Shirt de Porcupine Tree, là un T-Shirt d’Opeth et, bien entendu, quelques autres de Katotonia ! La longueur moyenne des cheveux terminant de nous persuader qu’il est bien question d’une ch’tite soirée Rock Prog/Métal en préparation.

De toute façon, il n’y a que Trendkill Entertainment pour prendre le risques d’une telle soirée dans le Sud et je ne peux que les en remercier, tant ça change des sons plus convenus qui retentissent habituellement dans la région.

Après une ouverture des portes pile à l’heure et une attente un peu longue, voici enfin (vers 21h45) l’arrivée sur scène du premier groupe : Vola ! L’entrée en matière donnant parfaitement le ton d’un Rock Progressif teinté de Métal. Et c’est plus que plaisant, avec un parfait dosage entre des parties sobres et mélodiques, entrecoupées de purs moments rageurs, au cœur desquels la guitare vient tout dominer. Tout cela le temps de 7 titres, ce qui donnera la latitude nécéssaire au groupe pour jouer une grande partie de son album Inmazes. La cohérence est donc de mise !

Après, si scéniquement le groupe manque un peu de place pour pleinement s’exprimer, chacun réussi malgré tout à faire vivre sa musique dans ses attitudes et surtout à nous la faire partager ! Du coup, les premiers rangs n’en loupent pas une miettes et offrent même quelques trop timides headbang, qui tentent à prouver que le plaisir est partagé avec le public.

La soirée part donc sur de très bonnes augures, même si je garde un petit regret quant à la qualité du son, globalement mal équilibré entre la voix et les instruments, noyant un peu l’ensemble et ne permettant pas pleinement d’en profiter à sa juste valeur. Ce sera d’ailleurs un peu l’écueil de la soirée. Pour tout dire, l’écoute de l’album, un peu plus tard, sera la vraie découverte de ce groupe plus que prometteur ! On lit même ici et là comme une affiliation à Meshuggah, ce qui est loin d’être faux… Et je ne peux que leur souhaiter la même carrière !