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08 octobre 2015De drôles de secoueurs de lune...
3.5 sur 6 - 2 votes
1 : Pas du Tout - 2 : Un Peu - 3 : Moyennement - 4 : Beaucoup - 5 : Passionnement - 6 : A La Folie
Librement dans la salle.
Etiqueté par Arnaud :
Pour moi, Heymoonshaker, c’était d’abord un nom que je lisais ici et là, sans vraiment savoir qui ils étaient. Puis ce fut quelques photos de concerts, vues en accompagnement de chroniques de Live… Mais leur registre musical ne m’apparaissait toujours pas clairement. Ben oui, du Beatbox-Blues : Mais c’est quoi ce bordel !!
Il a donc fallu cette nouvelle tournée et ce passage à Marseille pour que je me décide enfin à vraiment les découvrir.
Leur entrée sur scène ne va pas rassurer mes yeux : nous sommes dans le brouillard, avec 2 ou 3 spots qui balancent la sauce ! Et visuellement, la suite du show sera à l’image de cette entrée : assez triste pour les mirettes, même s’il y aura quelques belles images ici et là qui me captiveront.
Mais bon, même si pour les yeux seuls 33% du plaisir sont assurés, il reste encore 66% pour les oreilles et les émotions me direz-vous ! Et bien pour les feuilles de choux, nous ne sommes pas toujours gâtés non plus : quand par exemple Dave envoie du petit bois dans les basses, on en prend plein la tronche, mais là c’est presque trop ! Alors, globalement, l’équilibre du duo n’est pas parfait et trop souvent la Beatbox en vient à engloutir la guitare et le chant… Oui, jamais simple de sonoriser ce type de concert, même dans une petite salle !
Par contre, pour les derniers 33%, l’âme est elle plutôt gâtée, avec ce drôle de mélange qui entraine le Blues dans les bas fonds New-Yorkais du Beatbox. D’abord désarçonné et étonné, on se laisse prendre par la main et emmener sur des chemins inconnus. Et moi, j’aime ça ! Un peu comme un plat sucré/salé, ce mariage marche incroyablement bien et on ne s’en lasse pas vraiment ! Même si, je l’avoue, vers la fin du concert, j’en avais en quelque sorte ma dose et que la soirée s’est terminée au parfait moment, pour ne me laisser que ce goût de juste assez et parfaitement l’apprécier (le trop étant l’ennemi du bien !).
J’aimerai d’ailleurs réentendre ce groupe dans quelques temps, curieux de voir leur évolution. Et je ne serais pas contre, par exemple, de vivre avec eux un concert complètement acoustique !
Etiqueté par Ysabel :
Sable nous quitte. La scène se met en place pour Heymoonshaker … Et il faut avouer que, côté visuel, et bien c’est le grand brouillard ! Ils entrent alors en piste. Côté musique, il faut reconnaitre que ça commence par du gros crachin. Flashs et lumières plaquées : on est tout de suite dans le tonitruant. Par contre, j’adore le mélange détonnant BeatBox/guitare, avec une gestuelle qui temporise énormément les temps de la part de Dave Crowe. Et une manière de chanter très écorchée et presque Soul pour Andrew Balcon.
« Bonsoir. Comment ça va ? » (en français très chère !) Puis s’en suit un grand discours sur le motif de leur présence, qui peut se résumer dans la simple ambition de juste nous rendre heureux (ce qui n’est déjà pas si mal ma foi). Alors c’est parti ! Je suis d’ailleurs un peu rassurée par la seconde, si je puis dire, qui est plus Rock et un peu moins Hip-Hop. (Perso, je préfère). Et il est vrai que cette BeatBox omniprésente apporte ce petit truc que les autres n’ont pas. Quant aux gestes très particuliers de Crowe, comme s’il commandait aux éléments ou à une machine, ça me fait carrément penser à Matrix 😉
Le public du Poste à Galène est hyper réactif en plus, répondant au quart de tour à chacune des solicitations du duo. Surtout lorsque Crowe vient faire son show en devant de scène, avec par contre beaucoup de fumée et de strombis. Mais jolie interactivité, vraiment. Les gestes de l’un. Les regards de l’autre. Et des nuances données par cette ligne de drum réalisée à la voix, qu’aucune machine ne pourra sans doute jamais donner. Alors est-on dans la performance ? Evidemment que oui. Par contre, est-ce vraiment de la musique qui me parle ? Pas tout à fait certaine.
En tous cas, il nous raconte sa belle histoire d’amitié avec ce Fucking Man d’Andy. Interlude à l’issue duquel le bluesman commence seul cette fois, avant que l’homme-machine ne vienne le rejoindre, avec ce jeu toujours très physique et expressif, qui occupe indéniablement l’espace. Avec aussi le captivant visuel de son micro qui se rapproche ou s’éloigne de sa bouche grimaçante et sonore. Mais hélas, je trouve que Balcon seul, ça donne musicalement un Folk-Blues de bonne facture, mais pas franchement révolutionnaire. Et j’ai également une sensation de déjà entendu au fil du Set … Même si tout cela reste très plaisant.
Petit secouage de micro pour évacuer la salive de Crowe (qui, au passage, a un fan club féminin des plus sonores !) Puis il nous explique que c’est l’intérieur de sa tête qu’il nous fait entendre. Il nous remercie également de l’amour reçu au cours de ces trois dernières années de route. Et nous avons à nouveau droit à un numéro tout aussi bien vocal que visuel des plus scotchants, avec un solo (chacun le sien) toujours aussi incroyable. Comme une juxtaposition de sons. Putain que cela vibre tout ça ! Pour finir par le battement de son micro sur son cœur.
Le Set reprend ensuite son cours, entre spéciale dédicace à une demoiselle et petite ballade Trip-Hop. Sans oublier une espèce de pas de deux, interprété aux rythmes de sa respiration à lui. Un larsen à te faire tomber une molaire va pourtant interrompre la fête et les faire passer tous les deux au même micro, le temps de rétablir les choses. Petite reprise donc, avant le retour du gros boum-boum.
Ça saute de partout, dans la salle et sur la scène, mais je reste sur la même impression … (allons-y franchement) : Dave Crowe mériterait un partenaire plus extraordinaire, à son image en résumé. Ou bien s’est fait exprès, pour jouer sur le rôle du faire-valoir. je ne sais pas. Mais revenons à nos moutons, puisqu’il nous annonce l’heure de la surprise « 100% Totale ! » pour la dernière, à venir juste après une belle annonce de Merch, pour le seul « BeatBox Blues album in the world » (accompagné de plein de Fucking, comme il se doit 😛 !) et la promesse que celui-ci va changer nos vies, pour seulement 10€ : « C’est pas cher ! » Alors tout le monde doit aller voir Gaston, comme dans la Belle & La Bête (oui, oui, avec même une petite chanson au passage). Il nous en présente d’ailleurs un d’album, pour nous faire saliver sans doute, et l’ouvre pour prouver que c’est un vrai, prêt à nous offrir toutes les émotions de la vie et à être notre meilleur remède contre tous les mots (rien que ça !) « Just to be happy for the rest of your life ». Et il le jette dans le public, en cadeau au premier qui le rattrapera. Sans doute une des plus amusantes présentation de CD que j’aurais vue !
Le rappel n’aura donc pour autre fin que de nous rendre encore plus heureux, libres et maîtres de nos vies. Parce que quoi que l’on croit, on ne sait pas ce qu’il y a après hein « Fucking Fuckers !! » On ne voit que Crowe en contre jour dans un rayon de lumière. Toujours aussi impressionnant dans le geste. Définitivement un OVNI pour la voix. Et merci pour le larsen final qui m’a fait perdre une seconde molaire 😉 !!!
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