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09 octobre 2014Des rêves plein les yeux ...
6.0 sur 6 - 2 votes
1 : Pas du Tout - 2 : Un Peu - 3 : Moyennement - 4 : Beaucoup - 5 : Passionnement - 6 : A La Folie
Librement dans la salle !
Etiqueté par Arnaud :
Sauf erreur de comptage, c’est mon sixième concert de Yodelice ce soir, et mon troisième de la tournée ! On pourrait donc croire que j’en suis gavé, mais force est de constater que l’artiste possède un nombre incalculable de bottes secrètes capables de vous scotcher tout un concert.
En résumé, je garde un nombre incroyable d’images en mémoire de cette soirée hors du commun.
Etiqueté par Ysabel :
Départ de la belle Auren. On reprend notre écoute de l’album de Soma bien sûr 😉 ! Et je me rend compte, au retour de la lumière, que la salle a profité de l’ombre de la première partie pour se remplir gentiment … Une attente un peu longuette tout de même, surtout pour une scène déjà prête (car ce ne sont pas nos deux guitaristes qui ont dérangé l’installation déjà présente !) Tout le monde est donc plus qu’heureux lorsque le Set de Yodelice commence, lorsque nos cowboys entrent dans l’arène, juste éclairés par un soleil rouge couchant, au milieu de l’ombre des deux arbres morts… Et surtout lorsqu’apparaît Maxim, à l’ombre aux longs bords de son chapeau si reconnaissable. Une silhouette toujours très sexy (oui les filles !), mais surtout une voix chaude qui monte et emplie rapidement l’espace, lui encore à contre jour et dans le brouillard de la fumée.
Ce n’est qu’en fin de morceau que son visage s’éclaire et qu’il apparait, tout de sombre vêtu, costume trois pièces, chapeau clair et barbe brune … Oui, c’est bien notre Yodelice !! On passe du rouge au bleu et je retrouve le Maxim Nucci définitivement plus Rock qui m’était apparu aux Arènes de Nîmes. Troublant même pour ce morceau sombre où sa silhouette qui se cabre, guitare au ciel, se dessine … Like A Million Dreams. Niveau visuel, c’est un concours d’ombres et de lumières tamisées. « Bonsoir Marseille ! » lance-t-il et tout s’éclaire. Apparait alors un guitariste en chemise à fleurs qui s’éclate comme un fou. Un Batteur dont on ne voit quasiment que les cheveux. Et un bassiste qui entame une choré en miroir avec Maxim : Voilà le spectacle, toujours aussi bluffant scéniquement parlant, qui s’offre à nos yeux.
Un soupçon d’Electro. Des leds comme des flammes qui s’allument … C’est le moment idéal pour un petit passage à capella, avec le public qui va devoir participer, bien sûr. Ce sera donc les garçons aux cuivres barytons … « Je sens le groove poussez en vous les mecs ! » Et on ajoute les filles : « Je sais que tu peux mieux faire Marseille ! » De plus en plus fort et de plus en plus vite, voilà comment va commencer Haystack, avec un Yodelice qui traverse même la scène à cloche pied, guitare au poing.
Il enchaine avec My Blood Is Burning, et il n’y a pas que son sang qui est en ébullition. La scène et la salle le sont aussi ! Surtout quand Maxim s’éclate comme ça à la guitare. Et, de plus, c’est encore une fois esthétiquement juste parfait. Beau à tomber même. Toujours aussi bon et showman ce Yodelice ! On le devine. On se laisse guider par sa voix, les yeux rivés sur les lasers verts qui dardent la fumée … Une véritable scène de film qui se déroule. C’est bon. C’est Rock. C’est beau. Alors : que demander de plus ?!
« Il fait chaud ! Quelle bonne idée de venir en costume trois pièces !! » Il commence à brancher le public, en comparant l’espace concert (la fosse) à l’espace valium (Ah ben merci bien Monsieur Nucci !!) Mais la salle, pas rancunière, va quand même l’accompagner de sa clappe pour un Another Second, qui monte, qui monte … Tant et si bien que tout le monde danse à présent (et oui, les valiumé aussi figurez-vous !) Une belle montée en puissance qui se solde par le départ de tout les musiciens, Maxim restant seul avec nous pour nous parler d’amitié, de la véritable, celle que l’on partage avec les vrais potes. Une amitié comme celle qui le lie à Guillaume Canet qui, un jour, lui a offert un scénario … C’était celui des petits mouchoirs, pour lequel il a écrit une chanson : Talk To Me. Et ce soir, c’est à nous qu’il l’offre, seul à la guitare … Petit moment magique. Juste dommage que nous ayons une guitare un peu « baveuse », mais lui reste zen et enchaine (malgré le roadies qui s’agite autour de lui). A présent, c’est la basse qui vient se coller au clavier pour un rythme qui s’accélère encore une fois, transformant Yodelice en « l’homme qui marche ».
Changement de guitare, et c’est reparti de plus belle avec Monkey’s Evolution, un de ces morceaux un peu plus chargés de langueur, prenant, avec sa voix comme guide … Envoutant même. Puis il prend place devant son arbre à malice, qui se transforme en instrument à percussion sous la frappe de ses marteaux. Mais le plus, c’est que c’est un instrument à mémoire, puisqu’il lui permet de reprendre sa guitare par dessus le rythme initial. Par contre, encore un petit mais : beaucoup trop forte la percussion et il est vraiment dommage de perdre ainsi beaucoup de sa voix à lui. Ceci étant, cela semble s’arranger au fil du morceau, qui va lentement passer de l’ethnique à un esprit Blues, enregistrant les boucles de sa voix à l’infini.
Nous sommes ainsi tranquillement installés dans la douceur de sa voix, quand tout bascule et que de véritables hurlements vont se déchainer … Voilà un invité surprise … Et ce n’est autre que Guillaume Canet ! La fosse n’est alors plus que lumières de portables qui filment, et cela me fait penser à cette petite phrase qu’il avait lancé à un mec au Moulin, à qui il conseillait de vivre le moment présent plutôt que de le regarder au travers de son portable 😉 Mrs Hyde (amusant après le Jeckyll de Auren en première partie) sera donc un moment à part. Un joli cadeau de Canet que de nous offrir ainsi une de ses compositions (et jamais répétée en plus !)
Mais après le départ de ce guest, le Rock reprend ses droits. Et dieu que c’est bon ! On retrouve aussi la petite histoire du boxeur Sugar Ray Robinson et de cette envie de pêches de cuivre qui vient à Yodelice quand il chante More Than Meets The Eyes. Et, apparemment : On lui troue le cul (selon son expression 😉 !) La fin de Set est ainsi un marathon de Best Of, qui se termine par Wake Me Up. Il fait sonner sa guitare dans un solo de tous les diables. Les lumières tourbillonnent. On s’en prend autant plein les yeux que plein les oreilles. Déchainement final. Tout le monde saute sur place et donne une dernière salve de Sugar Ray simple, double, triple et même quadruple !!
Rappel siffleur, crieur et frappeur. Ils reviennent donc, pour un morceau sur le renouveau de l’amour et les rencontres qui vous transforment … Le cycle infernal de l’amour qui touche tout le monde et à tout âge … Familiar Fire, comme une belle communion avec le public et un dernier salut de tout le monde, même de Guillaume Canet venu les rejoindre.
Page Officiel : http://yodelice.com
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Nous attendons avec impatience vos commentaires sur la chronique, les photos, l'artiste, votre avis sur ce concert ou un autre de la tournée.
Ne pas hésiter, nous sommes toujours ravis d'avoir un retour, même critique. Concerts en Boîte c'est aussi vous !
Brrrr tous les frissons qui reviennent d'un coup :) Quelle soirée !! tout simplement sublime ! Merci de nous la faire revivre comme ça !
Merci Marine ... Et merci à la CasaYodelice !!
Encore un super concert de Yodelice, mon 5e de cette tournée, mais cette fois avec de surprises (nouvelle set-list et apparition surprise de G. Canet) Très bien raconté, et encore de beaux clichés d'Arnaud A plaisir de se revoir.... et d'avoir fait plaisir à des fans (cc Marine)
Merci pour ton retour Laurent ... Et toujours preneurs d'un petit texte bien tourné pour notre "Epicerie" ;) Bizouxx et à bientôt dans une de nos salles obscure !