concerts en boîte

16 novembre 2013

Dallas a 'Frascassé' l'Usine !!!

Evaluation de la Soirée

5.0 sur 6 - 2 votes

1 : Pas du Tout - 2 : Un Peu - 3 : Moyennement - 4 : Beaucoup - 5 : Passionnement - 6 : A La Folie

Conditions de mise en boîte

Librement dans la salle.

Chronique

Etiqueté par Arnaud :

La vie est pleine de surprises … Vraiment … Ce concert fut décidé au dernier moment, suite au refus d’un illustre artiste de jazz d’être shooté et, pour tout dire, on venait avant tout pour nos amis de Junky Monkeys. Mais j’avais aussi entendu parlé de Dallas Frasca par le biais d’une amie (hello Marine … Qui, pour info, nous avait aussi donné envie de voir Asaf Avidan … Elle a donc quand même super bon goût et on peut lui faire confiance !).

Alors voilà, j’en attendais pas grand chose, si ce n’est de la curiosité à assouvir. Et à vrai dire, j’avais énormément peur … Peur d’avoir fait un mauvais choix et de devoir ensuite écrire et mettre des photos sur un artiste qui ne nous touche pas … Jamais simple.

Ma peur est donc on ne peut plus présente, quand le groupe arrive sur scène dans un bruit fracassant : Mais que fait ici un ZZ Top, une barraque torse nu et une follasse aux cheveux rouges … Mon dieu … Ça faisait encore plus peur !

Et ça pouvait même être risible … Ouais mais non … 4 notes et c’est bon, on est certain d’avoir droit à un méga concert !!

Le lutin à barbe est juste énorme : Outre qu’il fasse le show à lui tout seul, il manie la guitare comme un dieu … Ça colle parfaitement à la musique. Le demi de mêlée batteur est juste d’un charisme fou et il se débrouille comme un chef. Quant à Dallas, elle est tellement à l’aise vocalement, avec une décontraction et une présence telles, qu’elle arrive sans mal à capter toute l’attention (et ce, même quand son feu follet de guitariste saute de partout).

L’ambiance est tellement décontractée que j’ai l’impression d’être là pour voir une bande de potes qui font professionnellement de la musique. Et j’insiste sur le professionnellement : Dallas Frasca assure plus que la moyenne et ses collègues tout autant ; nous ne sommes pas avec un groupe de lycée et les morceaux sont plein de fantaisie, mais hyper rigoureux.

Je suis sorti du concert avec une méga pêche ! Je n’ai pas encore d’album du groupe, mais ce sera prochainement le cas ;).

Etiqueté par Ysabel :

Alors, maintenant, dans cette soirée à L’Usine placée sous le signe du Rock … C’est le moment où l’on passe aux choses sérieuses ! Tout droit venue d’Australie «rien que pour nous», selon Ju Beebop des Junky Monkeys, voici Dallas Frasca !! Et la batterie habillée de lumières rouges, ainsi que le drapeau de fond de scène marqués à son effigie indiquent bien que c’est elle la reine de ce soir … On est au taquet, impatient, on croit que ça y est … Et puis non ! Encore un peu de suspens !!

Entrée très «grinçante». Et cette fois (décidément, c’est la soirée !), c’est le batteur qui est déjà torse nu, cash (on gagne du temps), voir même limite en slip ! Mais il n’est pas seul dans ce cas, puisqu’il en va de même pour le guitariste, barbu à la ZZ Top et portant une casquette sur laquelle il est inscrit : «Rock Fuck Roll». Quant à la chanteuse, elle est plus trash que trash, avec des cheveux rouges, un pantalon léopard vert et une putain de voix. En tous cas, le moins que l’on puisse dire, c’est qu’on ne peut qu’être surpris par leur arrivée tonitruante !

Dallas tombe la veste en sifflotant (indéniablement une sacrée personnalité la Miss). Elle s’amuse et nous offre une mise en scène en décalage avec la musique … Un détonnant mélange de Blues et de Rock Métalleux. Que du bonheur, mais devant une salle qui s’est bizarrement somme toute plutôt désemplie. L’incroyable Jeff s’acharne littéralement sur sa guitare «Tour Effeil», à grands renfort de riffs ultra puissants. La grosse caisse nous cogne dans la tête et comme la demoiselle s’est elle aussi mise à la guitare, cela monte encore d’un cran, musicalement parlant … Beaucoup de guitare et de batterie, ça fait du bruit et il faut savoir en gérer les limites (mais ils assurent) . Dans la salle, on sature, on vibre, on larsen et, malgré leurs tenues légères, ils sont déjà complètement en nage sur scène. Comment définir cela ?? Du gros Rock qui décoiffe peut-être !!

Elle nous dit essayer d’apprendre le français à chaque fois qu’elle passe en France, mais que le résultat n’est pas encore très probant. Alors un, ce n’est pas si vrai que ça, et deux, on en profite pour faire un échange en apprenant un peu d’australien 😉 !!

En tous cas, ce qui est clair, c’est que cette fille est folle (et j’adore ça !!). Elle monte même sur les épaules d’un type qu’elle ne connait pas pour traverser la salle … Un nouveau style de Slam peut-être ?!? En fait, je pense qu’elle fait juste tout ce qui lui passe par la tête : s’assoie en bord de scène, demande au public de chanter avec elle (qui en plus se fait insulter au passage, parce qu’il est nul 😀 !!) et se ballade à travers la salle, micro en main, en poussant les cris les plus farfelus, avant que de reprendre sa magistrale démonstration de chant. Parce que oui, il faut le dire, sa voix est définitivement étonnante et fabuleuse, avec des intonations à la Janis Joplin par moments.

En résumé, c’est du gros, grand et très bon n’importe quoi. Vraiment une sacrée personnalité la minette ! Une bête de scène en fait, tout simplement. Qui sait, de plus, nous surprendre avec ses pauses bluesy, cassées par ses reprises de volée très musclées … Une musique à la fois puissante et toute en nuances, comme un feu qui brûle de l’intérieur.

Elle s’amuse à nous lancer un «La prochaine s’appelle …» à chaque fois, avec un accents juste charmant. Sourit au public qui délire et repart de plus belle. Nous annonce Keeper comme une nouvelle chanson et veut faire lever le batteur pour nous montrer son beau shorty (et mini mesdames le shorty !), voir même le faire mettre à genoux dans une position des plus compromettantes … Ça délire sec, avec notre guitariste à la barde fleurie qui n’est pas en reste et s’agite toujours autant. Les chants de sirènes se mélangent aux riffs de la guitare. On se promène au fil de leurs 3 albums : Burnt Toast, Got Me GoinJeff, tout rockeur qu’il est, sort son petit capodastre de sa petite pochette (bien rangé et tout, et tout). Mais pas d’inquiétude, une fois ce côté féminin assumé, on s’en reprend plein la tête ! Et c’est même à son tour de monter sur les épaules de Dallas, jouant ainsi un moment tous les deux ensemble et emplilés (si je puis dire) : De grands malades ces australiens (et ce n’est pas mon idole Nadéah qui me fera penser le contraire !!)

Ceci étant, elle semble autant prendre son pied que nous : «I feel like I’m in the right place in the right time !» … Et bien nous aussi M’dame !! Tant et si bien, que d’heureux volontaires montent sur scène pour danser avec eux, dont notre cop’s Marine Poppins (qui est appelée personnellement par Dallas : la classe !) et Ju Beebop qui va même participer en chantant. Un bordel jouissif. Tentative d’organisation d’un slam (avortée, mais je pense que c’est plus prudent aux vues du manque de densité en devant la scène). Jeff qui nous gueule «Rock n’Roll is not dead !» et Zane Rosanoski qui nous fait une de ces solo de batterie, je ne vous dis que ça !!

Et lorsqu’ils entament la dernière, Miss Dallas fait même remarquer à ceux qui commencent à descendent qu’elle ne leur a jamais donné la permission ! Donc, tout le monde reste en place … Et attention, il faut bien chanter cette fois, parce qu’elle fait une vidéo pour sa maman !! Le final se fera donc avec un monde fou sur scène, entre les sauts de cabris de Jeff et elle qui se roule littéralement par terre. Des fous je vous dis !!

Pour finir, il y aura un petit rappel (hyper téléphoné, mais la salle n’est vraiment plus très dense). Cette fois, plus de guitariste. Seulement un duo batterie et voix pour un exercice de style de toute beauté (et il n’est pas donné à tout le monde de réussir cela). Les dernières notes étant même lancées à capella dans un silence religieux du public … Et bien mes aïeux … Ce fut vraiment un concert mené dans une ambiance de folie furieuse, comme il m’a été donné d’en vivre peu jusqu’à aujourd’hui !

Composition

  1. Better Without You
  2. Hey Mama
  3. One Man Woman
  4. Thank You For Making Me Who I Am
  5. Birds Of Wisdom
  6. Freedom
  7. Keeper
  8. I Only See You
  9. Today
  10. Burnt Toast
  11. Got Me Goin
  12. Coming Home (Whole Lotta Love / Led Zeppelin)
  13. Anything Left To Wonder
  14. All My Love
  15. 1er Rappel : Aka

Date Limite de Consommation

  • Album défendu : Sound Painter

Site de Production

Site Officiel : http://www.dallasfrasca.com/fr

Ingrédients

  • Dallas Frasca : Chant & Guitare
  • Jeff Curran (dit Jean-François en français) : Guitare
  • Zane Rosanoski dit «Petite Nouille» (parait-il !) : Batterie

Remerciements

  • Stephan @ ConcertAndCo
  • Dorothée @ L’Usine

Appellations d'Origine Contrôlée

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