concerts en boîte

20 avril 2013

Un Cabaret devenu Electro ce soir ...

Evaluation de la Soirée

5.5 sur 6 - 2 votes

1 : Pas du Tout - 2 : Un Peu - 3 : Moyennement - 4 : Beaucoup - 5 : Passionnement - 6 : A La Folie

Conditions de mise en boîte

Librement dans la salle. Lumières assez difficiles : Ne pas trop être exigeant sur les photos !

Chronique

Etiqueté par Arnaud :

S’il est un groupe qu’il faut découvrir, quand on aime le jazz-électro teinté de trip-hop avec de belles nappes de flûtes, c’est Hugo Kant. Il est  même LE groupe à ne pas manquer.

Et j’ai beau connaître le groupe et sa production, à chaque concert c’est un beau voyage assuré ! Vraiment une grande classe et c’est l’avis de tout le monde dans la salle.

Etiqueté par Ysabel :

Une soirée, pour le festival Tighten Up, qui commence avec très peu de monde au Cabaret Aléatoire … Pas grave. Même seule, l’équipe de Concerts en Boîte est toujours fidèle au poste !

Le trio d’Hugo Kant prend place tranquillement et, instantanément, ce qui frappe l’oreille, c’est la flûte qui déchire l’espace son. Ils sont tous les trois dans leur bulle musicale Electro. Loïc, le casque vissé sur les oreilles. Quentin, en alchimiste, entre flûte et claviers. Le tout pour une musique qui entête et envoute. Mais surtout avec un public qui arrive petit à petit, irrésistiblement attiré par ce son si particulier.

Leurs corps oscillent au rythme de cette musique que l’on peut qualifier de physique. Le batteur s’agite derrière ses drums. La flûte semble par moment pousser des cris et certains scratchs font penser aux chuintements d’un vieux disque. On y est : On attaque vraiment en plein vif du sujet !

Commence alors la petite musique bien connue de The Chord Cracker (inspirée de Tchaïkovsky), mais comme complètement décomposée et recomposée. Les voix se mêlent et Quentin fait des vocalises en arpentant la scène, la flûte au bec. Les filles du premier rang commencent à danser et le plaisir qui émane de la scène est palpable. Nous sommes embarqués dans ce navire qu’ils dirigent, chacun dans son univers et se donnant à fond. Ils sont totalement captivants, comme toujours.

«Y’a du monde, on va pouvoir continuer !» s’amuse Quentin. Alexandre vient se poster tout près de lui et, côté intensité, on monte encore d’un cran. Ayant droit à de petits sauts de cabris de tous les deux, dans un tête à tête intense, avec un Loïc toujours armé d’un flegme sans faille … Pour terminer Thou Shalt Not Kill par un «Merci !» tout essoufflé 😉

This Old Tune … Je l’adore celle-ci ! Et je me laisse porter dans leur univers ludique, festif et tourbillonnant, qui alterne les moments doux et poétiques avec les moments puissants et Electro. Puis Ranjia se met en place, dans une lumière de fin du monde à dominante rouge. Ligne de basse sourde. Clavier façon clavecin. Ambiance très fantasmagorique … On peut lire les paroles sur les lèvres de Quentin, qui ne peut s’empêcher de chanter les voix off. On ne voit que son visage, éclairé par les faisceaux de lumière. Solo de guitare d’Alexandre qui déchire tout, avec des vibrations qui montent et nous envahissent.

Une utilisation toujours aussi ludique des sons, avec un petit piano au son enfantin. Ils sourient tous les trois et leur plaisir donne envie d’être partagé … Ce dont le public ne se prive pas (il suffit de voir leur visage !) Et puis, encore une fois, ça monte, ça monte et ça vous entre dans le cerveau. Jusqu’à vous faire décoller du sol, pour terminer sur les dernières notes du drôle de petit piano.

«C’est l’heure, mais si vous êtes chauds, on en fait une autre pour laisser la place à The Herbaliser après !» Alors, retour de la flûte pour cette dernière. Avec un public qui participe avec plaisir, à coup de «Hey !» aux moments opportuns. Ils donnent tout et l’intensité de ce dernier morceau ne me donne qu’une envie : fermer les yeux et me laisser porter. Sur scène, ça va vite et le public manifeste son  plaisir sans le bouder une seule seconde. Ça lui apprendra à venir dès le début la prochaine fois :p !!

Composition

  1. Dark Night Dreams
  2. The Chord Cracker
  3. Thou Shalt Not Kill
  4. This Old Tune
  5. Ranjia
  6. Ping
  7. Does It Matter ?

Date Limite de Consommation

  • Album défendu : I Don’t Want to be An Emperor

Site de Production

Site officiel : http://hugokant.com/

Ingrédients

  • Quentin Le Roux : Keyboard,  Clarinette & Flûte traversière
  • Alexandre Morier : Guitare & Basse
  • Loïc Marmet : Batterie

Remerciements

  • Salomé @ BellRing

Appellations d'Origine Contrôlée

  • 25 octobre 2013

    Photo du concert

    Hugo Kant @ Molotov (Marseille)

    C'est toujours un tel plaisir que de voir ce trio si adorable sur bien des plans. Ce soir, c'est soirée "Je me lâche" ou en tout cas c'est ce que je ressens : Les morceaux ...

  • 05 octobre 2012

    Photo du concert

    Hugo Kant @ Les Passagers du Zinc (Avignon)

    C'est avec un réel plaisir que je retrouve cet artiste étonnant et détonant ! Il retournera la salle dès les premières notes d'un fabuleux Dark Night Dreams (téléchargeable sur son site). Je ne connaissais pas ce morceau ...

  • 19 août 2012

    Photo du concert

    Hugo Kant @ Ilienne (Marseille)

    J'avais compris le potentiel d'Hugo Kant pendant ce concert "raté" du Poste à Galène et c'est donc sans surprise que j'ai pris mon pied pendant ce tour des îles ! L'endroit du concert était juste ...

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