« Arthur H Christophe Willem »
07 décembre 2012

Arthur Ferrari @ L'Usine (Istres)

Un Arthur peut en cacher un autre !

Conditions de mise en boîte

Librement au milieu de la foule.

Chronique

Etiqueté par Arnaud :

J’ai beaucoup aimé la présence d’Arthur Ferrari sur scène ! Pour tout dire j’ai été captivé et ce fut un réel plaisir pour les yeux et les oreilles ! Son univers jazzy/folk m’a beaucoup plu ! A suivre en 2013 !

Etiqueté par Ysabel :

A notre arrivée à L’Usine, le public n’est pas encore au complet et les crash-barrières ont été enlevées pour laisser place à un petit escalier qui monte tout droit à une drôle de scène faite de bric et de broc : Une batterie installée sur des cagettes, un canapé très vintage et une échelle flanquée de chaque côté de deux gros yeux en lampes … Coussins, abat-jour et ventilo … Le tout entouré de bandes de sécurité rouges et blanches. On est dans un squat ou quoi 😉 ?!!

La première partie de Arthur H ne se fait pas attendre et elle sera assurée par Arthur Ferrari (soirée sous le signe des Arthur donc, mais aussi des «fils de», puisque celui-ci n’est rien de moins que celui de Nino Ferrer). Ils sont deux, armés de guitares et commencent à nous distiller une petite ballade swing de derrière les fagots. C’est Arthur Ferrari qui mène la danse de cette Nuit Qui Dort, avec son compagnon de jeu, Etienne Choquet qui lui nous pose une contre voix beaucoup plus aigüe, avant de repartir sur les accords de sa guitare.

Des paroles un peu décalées à la Thomas Dutronc, une voix chaude avec par moment des intonations à la Gainsbourg et ces cordes qui colorent plaisamment la musique avec leurs longues pause mélodiques. Ils mélangent avec subtilité les sons folks et électriques, jouant à fond la carte du contraste pour des fables aux thèmes souvent farfelues, comme celle-ci : Les Boulons qui cherchent leurs écrous !

Mais après cette belle et originale parabole amoureuse, il est temps de parler des femmes, toujours avec cette voix plutôt sensuelle et sur un rythme lascif. Il joue avec le public afin de lui faire chanter les chœurs. Et s’il n’y a pas beaucoup des «La La La» demandés dans le public au début, le bon swing est bien là, qui ne tarde pas à entraîner notre timide salle.

Leurs deux voix continuent de se mélanger, avec celle d’Etienne Choquet qui prend des faux airs de M. C’est ludique et entraînant. On part d’abord avec Les Bonhommes Sous L’eau pour une petite danse aquatique, à grand renfort de pédale oua-oua (le chant des sirènes sans doute ?!!), pour ensuite embarquer à bord d’une Bossa Nova très dansante, qui nous invite au voyage.

Répertoire varié, vous l’aurez compris. Musicalité swing très travaillée. Une belle découverte, piquée de talent et d’humour … Avec des paroles qui, j’en suis sûre, vont marquer à jamais la chanson française : «Pas de tagada entre toi et moi»

Ne reste plus qu’à attendre la sortie d’un album maintenant !

Composition

  1. Nuit Qui Dort
  2. Les Boulons
  3. Regarde Moi
  4. ??
  5. Les Bonhommes Sous L’eau
  6. Viens Danser
  7. Consensuel

Date Limite de Consommation

Site de Production

Site Officiel : http://www.kpsule.me/arthurferrari/

Ingrédients

Remerciements