« Jesus Is My Girlfriend Serenity »
08 mai 2011

Delain @ Poste à Galène (Marseille)

Une soirée métal de temps en temps c'est pas désagréable !

Conditions de mise en boîte

Librement

Chronique

Etiqueté par Arnaud :

Je vais déjà commencé par annoncer que, par défaut, ce type de musique n’est pas ma tasse de thé. Non pas que je n’aime pas, mais rapidement je m’ennuie et j’y retrouve trop rapidement des stéréotypes qui me blase. Je pense là aux headbangers en veux tu en voilà systématique des musiciens, à la folle envie de crier au lieu de chanter et à une certaine répétabilité des morceaux, à quelques nuances près. Sur tous les points cités, Delain ne déroge qu’au chant, car jamais on nous crie dans les oreilles et c’est un plus indéniable : la présence Charlotte Wessels est un réel plus et elle apporte une réelle douceur. C’est d’ailleurs ce qui m’a touché après l’écoute (et l’achat) de l’album Lucidity et ce qui m’a donné envie d’aller gratter un peu plus loin.

Au final, je ne peux pas dire que je me suis ennuyé mais c’est en partie grâce à l’appareil photo, ayant passé beaucoup de temps derrière. Je m’étais donné l’objectif de capter les mouvements de cheveux de Charlotte avec tous mes objectifs et j’aurai eu un peu plus de place au premier rang et la réelle envie de m’y imposer, j’aurai essayé au très grand angle (je me suis arrêté à 24 mm, c’est déjà pas mal). Sont d’ailleurs ici représentés ces mouvements au 300 mm, au 70/200 et au 24/70. Au niveau musical, je crois qu’à la quatrième chanson j’avais du mal à faire la différence avec les trois premières, même si prises séparément, j’ai apprécié chaque chanson du set d’une grosse heure.

Je garde quand même un très bon souvenir de ce concert et ma foi, je ne suis pas contre faire mon apprentissage de ce genre que je ne connais pas par un groupe de cette qualité, qui remerciera maintes fois le public et lui donnera tout ce qu’il avait ! A ce sujet, le public fort présent m’a semblé admirable et à fond dans la musique.

Etiqueté par Ysabel :

Delain vient se mettre rapidement en place (pour rester dans les temps et rattraper le retard de la soirée, de trois groupes on est passé à deux … Dommage pour ceux qui ont fait le déplacement pour rien).

Dès les premières notes, le public est en émoi. Absolument tous les bras sont tendus. Les strombi envoient du lourd et les têtes commencent à s’agiter. Charlotte Wessels, la chanteuse, est vraiment très belle. Avec des airs de princesse, perdue dans un drôle d’univers. Alors quand elle commence à envoyer ses cheveux dans tous les sens, la salle fait de même. C’est très joli, mais cela va constituer quasiment la totalité de son jeu de scène (pendant 11 morceaux, sans compter les rappels … ça fait beaucoup). Mais bon, c’est théâtrale, on le sait. C’est le genre qui veut ça. Et c’est vraiment intéressant d’entendre la contre-balance de sa voix avec une musique qui envoie comme ça. Son charme et son charisme vont survoler la totalité du concert. Qu’elle perde le micro ou qu’elle ait besoin d’une petite assistance technique, tout se fait avec le plus craquant des sourires. Elle parle au public. Nous fait partager leur joie d’être là ce soir, même en retard !! Et demande si certains se rappellent leur précédente venue.

Effectivement, beaucoup sont des fidèles et on déjà partagé de bons moments avec eux. Moi, je découvre et je suis sincèrement sous le charme d’une incroyable chevelure rousse et d’un sourire radieux. C’est sans aucun doute la force de Delain : une magnifique chanteuse, là où on s’attendrait à trouver un gros ballez tatoué. Ils vont nous offrir un mélange de tout nouveaux morceaux et de titres un peu plus anciens. Souvent, ça commence comme une chanson douce, comme sur April Rain,  puis arrive une seconde voix, plus basse et plus forte (le bassiste va même nous faire la voix du diable à un moment … Super impressionnant !!), pour finir par l’explosion de tous les instruments. Ça envoie du gros et du lourds, à grand renfort de «Hey Hey !!» et de bras en l’air dans la fosse. «Vous avez encore de l’énergie ??!!» Ils mettent une ambiance du tonnerre. Le bassiste s’amuse à prendre des pose sexy devant le batteur. Le guitariste, bouche ouverte, vient se mettre quasi à genoux devant le premier rang. Elle fait son petit tour. Danse avec l’un ou l’autre et quand elle se penche à toucher le public, on frôle le malaise chez les garçons de devant ! Mais cette douce folie touche à sa fin. Elle nous annonce qu’il n’en reste plus qu’une et qu’on compte sur nous pour être là la prochaine fois qu’ils viendront, avec leur nouvel album.

On termine le set dans l’euphorie générale et Charlotte quitte la première la scène, en nous envoyant un baiser. Les garçons restent et terminent le morceaux à grand renfort de coups de têtes (toujours accompagnés par le public). Mais, et ce malgré le décalage horaire, personne ne lâche l’affaire. Ils vont revenir pour deux derniers morceaux en rappel. «Do you want some more ?? Sorry, I can’t hear you !!». Le public crie, chante, danse … «Thank you so much. It’s an amaising audience !!». Cela va se terminer dans la folie la plus complète et sur la der des der, on aura même droit à un lâché de serpentins argentés !!