« Joyce Jonathan Marleen »
18 mars 2011

Taste @ Cargo de Nuit (Arles)

Il y avait tout pour faire une bonne soirée, sauf un son audible ce qui est nécessaire pour apprécier un concert malgré la qualité des musiciens

Conditions de mise en boîte

Librement au milieu du public

Chronique

Etiqueté par Arnaud :

Ayant la ferme envie d’une bonne soirée de Rock, je n’ai absolument pas été déçu par ce groupe qui en a vu passé. Sur ce point, c’était vraiment parfait et chacun des trois membres avait le son dans le sang.

Le seul petit hic, et pas des moindre, c’est que c’était inaudible. C’est la première fois que cela arrive au Cargo, salle habitué au son parfait. je présume que sur le coup, l’ingénieur son était sourd et il a lourdement abusé du rendu de la batterie et de la basse.

J’ai mis les bouchons dès les 10 premières notes et malgré tout au bout de la moitié du concert, j’ai craqué et j’ai préféré partir tant ce n’était pas agréable pour les oreilles.

C’est vraiment dommage car le concert était au niveau musicalité proche de la perfection.

Etiqueté par Ysabel :

Vient ensuite le tour de Taste, avec une présentation très courte et très clair de John Wilson : «Bonsoir … I speak no more french !»

Ça a le mérite d’être honnête !! En plus, on est le lendemain de la St Patrick … et il semble qu’ils aient un peu mal à la tête. Ils annoncent aussi la couleur de leur set : ils vont nous jouer du jeune et du vieux … «So … Have a good time and enjoy music !!»

En résumé, tout se présente plutôt sous de bons hospices : de très bons musiciens, un super bon répertoire et une salle toujours aussi parfaite. Mais (il y a toujours un mais dans ce genre de phrase) dès le premier morceau, cela se gâte. Ils sont déchainés sur scène (et ça, c’est la bonne nouvelle) mais le son est beaucoup, mais alors vraiment beaucoup trop fort. Au point qu’il en devient presque inaudible. Et c’est super dommage. Parce qu’ils sont vraiment dedans, habités par la musique. Leur dextérité est sans faille et le public est scotché.

Il y a bien quelques moments de douceur, qui modère un peu la puissance du son. Avec un magnifique solo de guitare sur What’s Goin On. Comme on dit chez moi : ce ne sont pas des perdreaux de l’année, mais ils savent ce que c’est que d’envoyer les pieds, je peux vous l’assurer. Ils en grimacent de plaisir, au milieu des guitares qui hurlent (flirtant même avec le larsen !!). Le batteur, lui, se défonce totalement. Non, c’est vraiment bien sur le principe, mais il faut absolument canaliser un son pareil. Ce n’est pas possible de l’apprécier lorsqu’il est rendu comme ça, brut de décoffrage !

John nous présente ses deux acolytes, à savoir Richard McCraken et Sam Damery, avec infiniment d’admiration et d’innombrables compliments. Ils partent dans du son un peu plus blues, mais toujours bien rock quand même. Il y a toujours autant de virtuosité à la guitare. C’est du blues très musclé en fait et très intense aussi.

Ce sont vraiment de très, très bons musiciens, voir même d’exception, mais personnellement, je ne peux apprécier tout cela sereinement dans un contexte sonore  et des conditions de vibration pareilles. Alors, pour la première fois, j’avoue que j’ai abandonné le navire …

Ceci étant, j’espère avoir le plaisir de les revoir une autre fois, avec plus de sérénité et la possibilité de profiter réellement des leur indéniable talent, parce que là, je n’y parviens pas (ou bien c’est moi qui ne suis pas prête …) Alors, à suivre …

Composition

  1. Lucille
  2. What’s Goin On
  3. Monin Sun
  4. Carfish
  5. The One
  6. Drifter
  7. Datona
  8. Cocaine
  9. Messin with Kid
  10. Same old Sorry
  11. Shadow Player
  12. Gloria