« Paul McCartney Piers Faccini »
29 mai 2015

Radio Elvis @ Rooftop des Terrasses (Marseille)

Au Loin La Méditerranée...

Conditions de mise en boîte

Trois premiers morceaux, avec validation et choix des photos diffusées (sic).

Chronique

Etiqueté par Arnaud :

Second concert à Marseille pour Radio Elvis et seconde chronique sur Concerts en Boîte ! De là à croire que nous les suivons avec attention, il n’y a qu’un pas ! 😉

Second concert, mais ambiance radicalement différente : de la petite salle d’habitués pour un Festival de poésie en plein coeur de la ville, nous voilà en plein air sur une terrasse tournée vers la Méditerranée, avec un public de jeunes fêtard Aix-en-Provence proof. Alors, si le groupe avait du s’adapter à La Mesón, ce soir leur configuration est classique : un chanteur guitariste, entouré de son bassiste et de son batteur. Le résultat sera forcément un son radicalement plus Rock, avec les attitudes qui vont de pairs !

Radio Elvis est vraiment le Rock Français que j’aime, de celui qui a des textes pleins de sens et des riffs enivrants ! Ils me le prouvent à nouveau ce soir, même si la confirmation n’était pas nécessaire. Et, si une partie du public est globalement plus là parce que c’est « The place to be » que pour le concert, un noyau dur et assez conséquent est campé aux premiers rangs pour profiter de ce magnifique spectacle ! Et c’est eux qui ont raison : il y aura bien assez de rosé et de fauteuil en rotin pour plus tard dans la soirée !

Prochaine étape : un concert avec un public Rock dans une salle type Poste à Galène ! J’en salive d’avance… Enfin si on me laisse choisir mes photos 😉

Etiqueté par Ysabel :

Ce soir, c’est Le Soir. Ce soir, Concerts en Boîte se la joue VIP et branché … Alors, direction la terrasse des Terrasses du Port pour un concert du Rooftop. Ambiance « installés comme des pachas », salons en rotin et bouteille de vin blanc bien frais (servie dans des vasques et verres Lillet … Je dis ça, je dis rien 😉 !). Couché de soleil sur la Méditerranée et petite brise d’été : On est bien en week-end; c’est bien vendredi soir.

Sur le papier, Radio Elvis (que nous avions découvert Live à La Mesón) doit passer en second, après Bagarre, soit passé 22h. Mais, surprise : c’est eux que je vois s’installer d’entrée. Et bien allons-y. Tant mieux même. Le trio prend donc place et fait ses derniers réglages. Avec, cette fois, Manu à la basse et, pour Colin, une batterie « sans torchon » (à lire dans la chronique précédente pour les petits curieux). Ce qui n’avait pas été le cas la dernière fois … Le bassiste étant passé au piano pour rester dans l’esprit acoustique du concert. RADIO ELVIS s’étale en lettres blanches et très étirée derrière eux, en hauteur. Tout est prêts. Ils vont pouvoir commencer et il est amusant de les voir jouer ainsi, encore en plein jour … Typique ambiance des premières parties de festival.

Premier morceau et, déjà, Pierre parcourt la scène de ses grands pas. Avec son incroyable voix qui s’élève dans la belle lumière naturelle de ce jour descendant. Il semble avoir un peu moins envie de se raconter … Peut-être à cause du contexte tout de même assez bavard du lieu, il faut bien le dire, qui ne l’y aide pas. Par contre, si l’acoustique de La Mesón fût vraiment très cool, cette bonne petite session électrique l’est tout autant, et ce n’est pas pour me déplaire. Manque juste un bon petit light show pour aller avec … Mais pour cela, il faut bien entendu attendre la nuit.

Petit tête à tête guitare/basse. Pierre nous supplie de nous rapprocher : « On se sent super seuls ! » (et oui, c’est bien le rotin, mais ça ne donne pas du tout envie de bouger son popotin). Puis il lance le prochain morceau, qui prend ses racines dans la poésie de John Fante … Sa voix qui s’élance. Son corps qui s’emballe. Une sorte de route qui défile sur le panneau lumineux derrière eux. Une guitare qui vibre de plus en plus fort et leurs visages qui disparaissent le plus en plus dans la lumière qui s’amenuise … Demande À La Poussière. A présent, cette même voix se casse. Ses pieds sont plantés dans le sol comme s’ils étaient pris dans du béton. La musique devient entêtante et les cordes semblent même être prêtes à rompre sous la puissance du jeu. En un mot : c’est une incroyable intensité qui les habite.

Il nous faut un peu souffler après cela. Eux et nous. Et c’est ce que nous faisons avec Relâché Des Vents et sa musique qui ménage comme des arrêts sur image. Produisant une force qui se rapproche de celle d’un aimant, faisant s’avancer le public, comme irrésistiblement attiré par la scène. Enfin !

1748. « Le Capitaine Cook aborde les côtes américaines … Voilà ce qui s’est passé ». Le drum martèle le rythme d’un bateau transformé en galère romaine. Ils chantent tous les trois en chœur, face à la mer. Belle image. Ambiance assez surréaliste même, dans cette pénombre, avec les accords de la guitare de Pierre qui semble vouloir faire grincer l’instrument, comme un navire qui brave les flots. Ça craque. Ça vibre. Et puis la musique prend d’un coup son envolée, dans des éclairs de lumière et les instruments qui brillent dans la nuit. On sent comme jamais la force et la puissance apportées par l’électrique. Leurs ombres s’affolent et ils nous communiquent cette « colère de dieu » qu’ils nous racontent, juste avant que tout ne redescende et que nous retrouvions un peu de calme après la tempête.

Pierre râle tout de même encore une fois après le trop peu de monde qui s’est approché. « Merde : c’est la dernière moitié ! » La fumée tente d’envahir la scène, mais elle reste contrariée par le vent léger … Tout juste ce qu’il nous faut pour les suivre dans la nouvelle folle aventure, avec Au Loin Les Pyramides. Puis, comme nous sommes bien sages, nous avons droit à une nouvelle, au titre tout à fait à propos de Bleu Nuit. Très Rock et menée tambour battant, avec encore une fois les cordes et les peaux qui sont mises à rude épreuve. Mais est-ce la nuit ou le contexte ? En tous cas, je le trouve drôlement sage tout de même notre Pierre ce soir.

Un petit peu de musique d’inspiration des îles va venir adoucir leur fin de Set. Avec toujours cette amusante faune marseillaise, qui se veut sans doute jet-setteuse et qui évolue tout autour de nous ce soir … Pas forcément en parfaite adéquation avec la musique de Radio Elvis. Mais qu’à cela ne tienne, c’est bien de la leur faire découvrir. On approche de la dernière et Pierre tient à remercier tout le monde Gaëlle (Make Me Prod), Thérèse, Marion & Marie pour leur avoir permis d’être là ce soir. Et il invite les quelques demoiselles qui dansent tout devant à profiter du dernier élan de Goliath. Ils nous embarquent. Marquent la pause et reprennent en douceur, juste avant de nous dire au-revoir et de nous souhaiter une bonne suite de soirée avec le DJ qui arrive, pour enfin se terminer avec Bagarre.

Composition

  1. Caravansérail
  2. La Traversée
  3. Demande À La Poussière
  4. Relâché Des Vents
  5. Le Continent
  6. Au Loin Les Pyramides
  7. Bleu Nuit
  8. Haïti (Cover)
  9. Goliath

Site de Production

Site Officiel  : http://radio-elvis.blogspot.fr

Ingrédient

Remerciements