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13 décembre 2014

Colt Silvers @ L'Usine (Istres)

Quatre Golden's Panda !

Conditions de mise en boîte

Librement dans la salle.

Chronique

Etiqueté par Arnaud :

On ne le dira jamais assez : il n’est définitivement pas simple d’être une première partie, d’être le groupe que l’on n’attend pas et celui qui quelque part nous « empêche » de profiter de la tête d’affiche. Et c’est d’autant plus compliqué quand NASSER est attendu de pieds fermes par ses fans sudistes survoltés.

Mais Colt Silvers en a vu d’autres et certainement des pires. C’est donc un groupe confiant et conquérant qui monte sur scène !

Ce sera même, au final, une première partie d’extrêmement belle qualité, avec tout ce que l’on attend d’un bon groupe à savoir :

– Des chansons qui claquent comme il faut et dans lesquelles le refrain prend possession de ton corps.

– Un chanteur/leader charismatique et attachant.

– Un bassiste discret (ben oui : c’est toujours discret un bassiste 😉 !)

– Un guitariste qui envoit la sauce juste quand il le faut, avec classe et talent.

– Un batteur qui s’éclate dans son petit monde, planqué derrière ses drums (quoique … pas si planqué que ça ce soir !)

En conclusion : j’ai passé un super moment et je n’aurai pas été contre quelques titres supplémentaires. Alors ce sera pour 2015, ! Enfin je l’espère 😉 .

Etiqueté par Ysabel :

De retour à L’Usine pour la dernière fois de l’année et, qui plus est, pour faire une découverte Live d’un artiste plus qu’emballant à l’écoute … NASSER. Mais comme toujours, ce sera également l’occasion de découvrir le groupe qui assure la première partie de soirée : Colt Silver, tout droit venu de Strasbourg et de passage par chez nous pour la première fois ce soir.

La scène est rigolote, assumant son côté « sauvage » par la présence de plantes et de bambou, qui ne sont pas sans me rappeler le décor mis en place par Brigitte il y a peu et ici même (manque juste le gros tigre qui allait avec 😉 !). Des fans de NASSER sont déjà aux avant-postes, arborant avec fierté leurs tee-shirts noirs marqués de blanc. La musique commence cash et en fanfare pour l’entrée en scène du groupe, avec un batteur en super forme qui agite déjà sa crinière blonde … Une amorce Rock, pure et dure, qui s’imprime pourtant d’une certaine légèreté dès le refrain, avec un très joli jeu de de voix et de contrastes. Jeux avec les rythmes et dans la musique également. Mais dites-moi :  C’est bien bon tout ça ! La clappe monte à leur demande pour soutenir le tout. Du bon Rock, un peu à la Pony Pony Run Run ou à la Soma : Moi j’aime 🙂

Au fil du Set, le côté showman du batteur se confirme de plus en plus. La baguette un coup dans la bouche, un coup qui tourbillonne au-dessus de sa tête ébouriffée … Un véritable spectacle à lui tout seul ! Mais le chanteur n’est pas non plus en reste, avec son look décalé de Dude barbu à casquette et sa voix paradoxalement plutôt douce. En tous cas, une chose est sûre : l’alchimie avec la salle prend plus que bien, et ça commence même à danser de-ci, de-là.

On repart de plus belle, à grands coups de cymbales pour Tears In Rain. Le chanteur a laissé tomber sa guitare pour se lâcher Comment ?!? Mais que si ! Et on saute même sur place. Juste besoin d’avoir le temps de se chauffer et on entre totalement dans la danse. Eux sont au taquet. Aimant semble-t-il particulièrement la pratique du « on se regroupe tous autour de la batterie ». Guitare au son hyper métallique. Un soupçon d’Electro … Et nous voilà repartis à les suivre sur la vague de leurs déferlantes musicales ! Avec toujours Tristan Lepagney qui nous offre décidément une bien belle tessiture de voix, qui monte et qui descend avec une grande aisance, et ce toujours au moment juste, dans la plus évidente des facilités. Mais n’oublions pas non plus leurs intros qui mettent de suite dans le mouvement.

Summer & Fall commence. On a plus de batteur, mais trois claviéristes. L’Electro se lâche et je me dis que leur spectre musical est décidément hyper large. Puis, passé l’intro, c’est le retour de la batterie et même plutôt deux fois qu’une ! Décidément, dans ce registre comme dans les autres, ils sont capables de nous donner tout autant de plaisir. Petite pause, et le guitariste se met à frapper comme un damné sur la cymbale la plus défoncée que j’ai jais vu 😉 « Les gens se rapprochent plus en général. Je dis ça, je dis rien ! » s’amuse le chanteur. Mais s’il veut plus de présence, c’est pour nous faire partager un tout nouveau morceau, avec envoi de bouzin garanti à 100% : Gold Trees. Nous sommes d’ailleurs félicités pour notre qualité d’écoute … On a été « sympa et très attentifs », mais maintenant, il faut danser comme des malades parait-il !! Le mot d’ordre est donc donné. Ce seront plutôt les premiers rangs qui vont s’y coller, mais honnêtement, tout le monde se met irrésistiblement à passer d’un pied sur l’autre. Et pour même y aider, Tristan saute carrément dans la salle afin de monter l’exemple. Franc succès, bien évidemment. Tant et si bien qu’il décide de continuer le concert au milieu du public en annonçant : « Je reste là, vu qu’ils sont chauds ! »

« Faites du bruit Istres !! » … Et le voilà qui saute de partout, en en prenant quelqu’uns par les épaules au passage. S’en retrouvant même à se rouler par terre. Un fou je vous dis ! Une fin du tonnerre et sur les chapeaux de roues, avec en plus un au-revoir sur la promesse de bisous et de câlins à retirer au merchandising pour les plus téméraires 😉 Première donc , mais j’espère pas dernière fois dans le Sud pour Colt Silver … Sinon, il va nous falloir monter jusqu’à Strasbourg pour profiter à nouveau de ces doux-dingues (et on en est capable !!)

Composition

  1. Season Of Silence
  2. Zugzwang
  3. Tears In Rain
  4. Hide & Seek
  5. Above The Ocean
  6. Peaches /// Werewolves
  7. Summer & Fall
  8. Gold Trees Gold
  9. As We Walk
  10. Silver Horses
  11. Night Of The Living Robots

Date Limite de Consommation

Site de Production

Site Officiel : http://www.coltsilvers.com

Ingrédients

Remerciements