Il y a comme une belle habitude mise en place avec Yodelice : Ses premières parties qui sont bonnes, voire très bonnes !

Si nous n’oublierons jamais que c’est ainsi que nous avons découvert Nadéah en 2011 à L’Usine, ce soir c’est une nouvelle belle découverte qui porte le nom de Auren.

C’est en duo que nous les découvrons ce soir, duo de guitare et de bonne humeur, où tout n’est que sourires et rires sur scène … Ce qui se diffuse dans toute la salle.

Avec un style et une voix pétillante, pouvant faire penser à Rose, Auren est resplendissante. Et Felix est pour elle un binôme parfait : tout aussi charismatique et très bon guitariste, il accompagne idéalement sa chanteuse, en nous lâchant des solos dignes d’un maestro (et non sans faire rire Auren 😉 )

Alors comment ne pas adhérer à ce beau cocktail ? Elle semble avoir eu peur d’oser (cf. le titre de son album J’Ose). Et bien, elle aurait eu tord de s’en priver !

Arrivée au Silo et, bonne surprise … C’est le premier album de Soma qui a été choisi pour nous accueillir (et c’est un plaisir !) Mais revenons-en à nos moutons. Ce soir, c’est pour Yodelice que nous sommes là. Pour lui, mais aussi pour découvrir Auren en première partie de soirée, une jeune chanteuse d’origine lyonnaise et bourrée de charme … Mais pas que ! Parce que la demoiselle a aussi de très jolies choses à nous raconter, avec en plus un magnifique sourire quasi en permanence sur les lèvres. En un mot : un véritable plaisir à entendre et à voir sur scène.

Auren fait donc son entrée, accompagnée de Félix Beguin à la guitare, pour nous distiller son Rock-Folk délicieusement mutin. Une très belle voix. Egalement un doux mélange de ces deux guitares, l’une folk, l’autre électrique, avec de savoureux petits moments instrumentaux ménagés en milieux de morceaux … Bref, une très belle manière de commencer la nuit.

Annonce d’un hommage à Frida Kahlo, avec une chanson issue de leur album sorti l’année passée … Une très belle chanson, teintée d’une pointe de nostalgie, avec en fond l’ombre des arbres de Yodelice qui pointent dans la brume qui les entoure. Je ne sais pas si c’est en vue de nous plonger dans une ambiance qui se veut mexicaine, mais en tous cas c’est un très joli tableau qu’ils nous offrent, avec les derniers mots que cette artiste a peint en travers de son ultime tableau : « Viva la vida » qui revient, comme un message d’amour universel à partager.

« Maintenant, je vais vous parler de Crocodile… Et d’albatros aussi. Mais sans avoir besoin de partir dans la jungle ». Décidément, on est dans le voyage avec Auren. Mais avant tout dans le voyage sensoriel, emmenés que nous sommes par sa voix enchanteresse et les chœurs de son guitariste qui sont d’une douceur parfaite. Pour moi, beaucoup de poésie dans ces deux artistes, à la fois musicale et surtout celle des mots.

Petite intro plus Rock de Monsieur pour J’ose, et je me dis que cette jeune femme me fait de plus en plus penser à Chloé Birds et qu’elle sait, comme elle, passer de la langueur à l’humour piquant, mais toujours en n’oubliant pas de jouer de sa si belle voix. Puis, avec Bye Bye Mr Jeckyll, notre Félix se lâche complètement à la guitare. Sa voix à elle se teinte encore plus de Rock, comme pour se mettre à son diapason, mais en nous offrant également un petit parfum Country plutôt amusant.

« Vous êtes là ? Je veux vous entendre ! » Elle en profite pour remercier Maxim de lui avoir prêté sa scène et nous en propose une dernière pour la route. Et comment nous somme partants ! Nous n’avions pas l’intention de nous arrêter là chère Demoiselle 😉 Ce sera donc une cover pour finir, une de celle qui font immédiatement tilt dans les esprits, puisque ce n’est autre que la chanson choisie par Guerlain pour ses animations de la Petite Robe Noire. Un air gai et entrainant, qui vous trotte facilement dans la tête … Alors, lorsque la salle s’allume légèrement et quelle nous lance : « Are you ready ?!? », c’est une jolie clappe qui commence et qui va les accompagner jusqu’aux derniers accords.

Une très belle artiste découverte ce soir, vraiment. Et cela ne va pas sans une sincère envie de la revoir très bientôt au détour d’une autre scène.