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01 février 2014

Kaly Live Dub @ Akwaba (Châteauneuf de Gadagne)

Kaly & l'Akwaba ... Toute une histoire Dub !

Conditions de mise en boîte

Librement dans la salle. Conditions lumières assez compliquées avec, en plus, un maximum de fumée.

Chronique

Etiqueté par Arnaud :

Très grand plaisir que de revoir ce groupe découvert au même endroit, il y a maintenant 3 ans !

Une fois encore, c’est un gros Live, avec un son très riche et bien mis en valeur. Le spectacle est complet, avec un light show qui repose sur des ambiances brumeuses.

Je pense que l’apport des 5 écrans n’est pas encore assez mis en avant et que ceux-ci pourraient être exploités pour chaque titre.

Mais Kaly Live Dub reste un fer de lance de la Dub française, c’est certain !

Etiqueté par Ysabel :

Mise en place de Kaly Live Dub dans le noir, en espérant un peu plus de lumière par la suite pour mon cher photographe (pas sûre aux vues de la première partie) … Mais lorsque la fameuse lumière se fait, c’est dans une ambiance de fumée opaque, au milieu de laquelle on les devine plus qu’on ne les voit et où seul le batteur semble être mono-instrumentiste. C’est ainsi que tout commence, que leur musique, comme un géant invisible, avance sur nous. Un mélange parfaitement dosé de machines et d’instruments.

Les liaisons sont elles aussi sonores et, au second morceau, cinq écrans se mettent en marche. Une sorte de BD découpée grâce au jeu des toiles blanches les accompagne. Très bel effet visuel, avec la silhouette du guitariste qui se découpe toujours au centre. Un univers pas forcément sombre, mais plutôt énigmatique et très intense.

Roulement de batterie et un morceau d’inspiration un peu plus Reggae pour No Bother Jump, avec la bande son d’une ligne chantée. Et toujours ces visuels, avec des images assez captivantes, qui rendent le jeu de scène très vivant.

« C’était Learoy Green pour la voix », qui reste encore avec eux pour un second morceau. La lumière comme un soleil qui s’installe. Le public qui danse d’une pied sur l’autre. Une belle vague humaine sous mes yeux (pour moi qui suis en hauteur). Très beau à voir depuis ma place et dans une jolie harmonie avec la musique.

Petit Dub improvisé annoncé. Quelques oiseaux viennent se mêler aux sons des percus. Ils sont dans le noir complet, avec une voix en colère de film américain qui déroule. Soleil vert sur la salle … Ils savent vraiment mêler visuel et musique à la perfection. Ce n’est pas seulement un concert, mais tout un univers qui s’offre à nous. Y’a pas à dire : ils en imposent !

A mi-concert, on ne les voit même plus. Seulement les écrans qui semblent déplier de l’origami en 3D, sur une musique totalement Electro à présent. Leur champ d’action est décidément très large et tout est aussi captivant ! Les machines se répondent, comme pour un duel, et ces morceaux découpés d’une même grande image qui défilent sont vraiment superbes. On évolue dans un univers parallèle et, quand la musique se fait arabisante, l’ombre de mains féminines dansantes montent du public.

Ces mélodies vous possèdent et vous transportent, mélangeant influences et inspirations. Une musique sur laquelle il est quasi impossible de rester sur place sans être pris par une envie de bouger. Et quand elle se robotise, les images se saccagent elles aussi. Les musiciens n’apparaissent que subrepticement, à la faveur d’un éclair de strombi … Le voyage continue.

La salle se réveille aux cris de « Sir Yes Sir ! » de Cross Ruling et nous sommes transportés par ces sons qui semblent tourner tout autour de nous. Intro de quelques secondes à la flûte … On est dans Cendrillon … Et l’instant d’après, on a quasi du gros rappeur qui nous balance du « Fuck You » en veux-tu, en voilà 😉 Le moins que l’on puisse dire, c’est que ça décoiffe Kaly Live Dub !!

Petit détours par l’Afrique … A chaque nouveau morceau, nouvelle surprise et surtout nouvelle aventure ! Animaux et paysages défilent, se transforment et se déforment. Toujours Learoy Green pour la voix et toujours un peu d’Afrique dans le thème musical de la dernière … « Merci à vous d’être venus ! On va se quitter là-dessus… » Trop peu de réaction à leur goût, alors ils s’amusent : « C’est tout ce que ça vous fait qu’on s’en aille ?!? » (Rires) « Bon, on revient ! » Oui, Ok. Sauf qu’ils ne sont pas partis, mais pas grave !

Un rappel qui n’en est techniquement pas un donc, mais vu ce que nous nous prenons dans les oreilles, on ne va pas chipoter : Ça vaut le coup ! Ils se retrouvent en duo de guitares tout devant, quand la lumière revient (pas longtemps, je vous rassure !) et puis, le morceau terminé, ils quittent la scène réellement cette fois … Pour y revenir (Rappel … et un vrai !) dans une ambiance bleu nuit. A nouveau des guitares bien présentes, comme pour la précédente. Des voix-off. Et puis ils apparaissent une dernière fois, avant de re-disparaitre dans l’ombre.

Les écrans reviennent, avec leurs personnages de BD mêlés à des images très urbaines. Une musique plus portée sur le Dub et des personnages qui défilent dans une course désespérée … Vers quoi ? Mystère ! Sirènes de guerre. Ambiance étrange avant de conclure simplement : « On va vraiment s’en jeter une petite dernière. Merci pour votre accueil ! »

Composition

  1. Cluster
  2. Allaxis
  3. No Bother Jump
  4. Dub A My Side
  5. Funny Bway
  6. No More Dread
  7. Enjoy
  8. Moog Lee
  9. Find Us
  10. Cross Ruling
  11. Pack Ice
  12. Can I Make A Wish
  13. Hard Man
  14. 1er Rappel : Repercussions
  15. 2ème Rappel : Lightin’ The Shadows
  16. Run And Go Hide
  17. Chord Note

Date Limite de Consommation

Site de Production

Page Facebook : https://www.facebook.com/kalylivedub

Ingrédients

Remerciements