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03 juin 2012

Charlie Winston @ L'Usine (Istres)

Un très bel artiste, qui plus est bourré de talents !

Conditions de mise en boîte

Trois chansons. Pas vraiment satisfait des plans d’ensemble. Je me suis focalisé sur Charlie, désolé pour le reste du groupe.

Chronique

Etiqueté par Arnaud :

J’ai vraiment accroché au personnage, à son univers varié et à sa musique. J’avais assez peur de croiser un mec tout juste capable de faire crier les nénettes de 14 ans et bien pas du tout ! C’est un véritable show man, qui sait faire vibrer tout le monde avec émotion.

Le temps a filé à toute vitesse et je n’ai pas eu celui de me rendre compte que l’on était déjà au second rappel !!

Un artiste à voir et à revoir … à n’en pas douter !

Etiqueté par Ysabel :

Après le départ de Daby Touré, nous découvrons la mise en place de la scène de Charlie Winston : Batterie à paillettes dorées et impressionnante ligne de spots en direction du public. Je pense que ça va péter !!

Ils se mettent en place dans le noir et on attaque franco. Charlie fait son entrée, avec ses allures de Dandy londonien aux faux airs de Dr House (en plus jeune, bien sûr !!) Ses musiciens arborent eux aussi une touche rigolote et décalée et effectivement : On s’en prend plein les mirettes et les oreilles, avec une salle hyper réactive. La voix et les attitudes de Mr Winston sont excessivement rock et il parcours la scène guitare au poing.

Les enchaînements sont rapides. Aux premiers mots de quasi tous les morceaux, des cris montent du public. «Vous voulez chanter avec moi ?» … Quelle question ! Les visages des demoiselles du premier rang sont radieux. Il pose sa guitare sur sa hanche. Le concert déroule, avec à la fois une simplicité et une efficacité sans faille.

Dans un faisceau de lumière bleue, Charlie nous offre un tour de magie avec des lucioles rouges. Le public est ravi. Et puis tout explose avec Great Conversation. Il se met au clavier, accompagné par la flûte de Ben. Il se met à siffler. C’est puissant, subtil et vraiment fabuleux musicalement. Il s’amuse avec le piano, nous jouant quasiment la Sonate au Clair de Lune qui tourne au trash. Une plainte fabuleuse qui monte, qui monte …

Il reste seul ensuite, commençant par une intro en mode Beat-Box, puis continu à la guitare, demandant au public s’il reconnait la chanson. La réponse se fait d’elle-même, quand tout le monde reprend le refrain. Ses musiciens le rejoignent et ça repart de plus belle, tous autour du clavier. Ben joue les hommes orchestre, passant de la flûte, à l’harmonica, en passant par le clavier. Les trois autres sont aussi vraiment marrants avec leur look 70’s et Charlie balade sa voix entre temps, contre-temps et contre-voix … Un vrai bonheur !

Il va continuer ainsi, guitare dans le dos et quand il se met à chanter en français avec son petit accent anglais : C’est juste irrésistible ! Ajoutez à cela un sourire hyper craquant et vous imaginez l’état du public féminin à cet instant !! Il suspend tout. La salle hurle. Il est ravi et reprend de plus belle : «Aller Istres, aller !! … Very good Ladies !! … Et les hommes ?» Il teste les hommes seuls et il faut avouer que nous avons un baryton hors paire !! Il est au bord de tomber de scène pour les encourager, mais ce sont quand même les filles qui vont sauver ce chœur (il faut quand même que les choses soient claires !!)

A chaque intro, le public entonne les paroles qu’il a instantanément reconnues. C’est une véritable soirée d’échange et Ben nous offre même une petite choré hyper sexy 😛 !! Charlie, de son côté, monte debout sur la batterie avec sa guitare, nous offrant son côté pile (pas mal du tout, non plus !!) et tombe la veste avec un petite choré spéciale, à la limite de la natation synchronisée, qui se termine par un saut de cabri !

Petite annonce en milieu de concert : Comme il a dû annuler son précédent concert à L’Usine (c’est ce qui nous vaut le bonheur de le voir ce soir), il nous a préparé quelque chose de spécial pour se faire pardonner. Alors lumières de Night-Club et musique hyper rock. Et c’est reparti avec Lately !!

Le batteur tombe le tee-shirt (ça fait toujours plaisir !) et Charlie a regagné le piano. Sa voix est si chaude. Le piano qui sonne. La batterie, puis les autres qui le rejoignent un à un. On retrouve toujours cette force musicale et on se fait prendre par les cassures de rythme à chaque fois.

Un oiseau. Le tonnerre. De la musique électro et du piano … Encore un savant mélange, auquel s’ajoute la voix de Charlie Winston sur la batterie qui tonne et les guitares qui dissonent. Ce mec est juste incroyable et maitrise totalement l’alliance de la douceur et de la force. C’est magique !

Il reprend sa guitare et arpente la scène au ralenti, comme si le temps était suspendu. La musique continue et il se retrouve dans le noir et la fumée. On est repartis dans de la Beat-Box et ils se positionnent tous les cinq en devant de scène, faisant passer des écrans grossissants devant leurs visages. Il n’y a aucun autre instrument que leurs voix, dont ils jouent de façon fabuleuse, avec cette mise en scène si simple et si subtile à la fois pour un Speak To Me comme on en rêvait.

«Les filles, celle-ci est pour vous !» et je peux vous dire que ça leur plait aux filles !! Il cabotine et tourne sur lui-même, se servant du dos en miroir de sa guitare pour renvoyer la lumière des spots et éclairer le public. Puis, pour faire monter encore la folie de la salle, il commence à descendre sur un des blocs de la crash barrière, puis passe la rambarde et traverse la foule tranquillement, au milieu d’une mer de bras levés et de cris. Il se perche sur les épaules d’un vigile et revient vers la scène (faisant des émules qui se baladent eux aussi dans les airs). Il y a vraiment une ambiance de folie ce soir.

Pour l’avant dernier morceau du set, il nous demande de chanter «Rocking In The Suburbs» avec lui et met carrément le feu, avec un charisme fabuleux et un talent de même ! Il retourne ensuite se placer tout devant, un pied sur la barrière et le corps penché vers le public, avec devant lui toutes les mains qui se lèvent pour le toucher. La salle s’éclaire. Il nous présente les musiciens, en précisant «Olivier is an amazing dancer !!» (mais ça on le savait déjà … Et très sexy même !!) et ce dernier nous le démontre sur le champ, sur fond de Beat-Box et de batterie.

Alors, dans cette ambiance électrisée, au premier sifflement de Hobo mes oreilles en prennent un coup, avant de savourer le chœur qui va ensuite accompagner ce titre emblématique. Le clavier est à mourir de rire à sauter ainsi sur place, en ajustant ses lunettes de soleil. Ils nous la jouent simple, mais parfaite. Le tout dosé à la perfection, avec même Daby Touré qui vient les rejoindre avec son art maîtrisé de la percu-guitare.

Ce mec s’éclate vraiment trop sur scène pour ne pas être sincère et ils se mettent à sauter dans tous les sens pour une fin très rock n’roll attitude … Avec la petite photo de rigueur, par dessus leurs dos.

Mais, bien entendu, cette fin est suivie d’un rappel. Départ de Generation Spent, comme une balade celte, très vite rattrapée par du bon gros son rock, avec un Charlie Winston qui joue les maîtres de chorale. Il parait transcendé par la musique et termine en jouant sur les cordes de sa guitare avec une cuillère. Puis il enchaîne au piano, en nous la jouant crooner et en mimant du play-back sur le public qui chante seul I Love Your Smile. Il s’éclate grave sur scène et nous offre une fin hyper jazzy : un petit bijou ! … Et puis non, ce n’est même pas la fin, parce que ça reprend à une vitesse vertigineuse. Il compte jusqu’à trois et recommence encore et encore, pour ouvrir sur les solo de chacun : Daniel assure à la basse, Derek propose un quatre mains et Olivier a droit lui aussi à un duo de batterie, laissant le dernier mot à Ben et à son harmonica. Bref, cela se termine avec un dernier partage avec le public et un merci tout particulier à la demoiselle dans les premiers rangs, qui lui a écrit une si belle lettre (séquence émotion !)

Pour le tout dernier rappel, tout le monde sort et Charlie reste seul au piano, dans un halo de lumière. On termine sur un peu de nostalgie et beaucoup de poésie. Vraiment une très, très belle soirée … Merci Mr Winston !!

Composition

  1. Wild Ones
  2. Hello Alone
  3. Great Conversation
  4. Bucket
  5. Happiness
  6. Tongue Tied
  7. I’m A Man
  8. Lately
  9. Making Yourself So Lonely
  10. Summertime
  11. Speak To Me
  12. Until Your Satisfied
  13. In Your Hands
  14. Rocking In The Suburbs
  15. Hobo
  16. 1er Rappel : Generation Spent
  17. I Love Your Smile
  18. Boxes
  19. 2nd Rappel : She Went Quietly

Date Limite de Consommation

Site de Production

Site officiel : http://www.charliewinston.com/

Ingrédients

Remerciements