« Scorpions Anneke Van Giersbergen »
26 mai 2012

The Running Birds @ Palais Nikaïa (Nice)

Des Nikaiens à domicile en ouverture du Live de Scorpions.

Conditions de mise en boîte

Librement entre la scène et le public. J’ai trouvé la lumière assez moyenne, avec une scène soit trop rouge ou soit trop bleue ! Les photos, forcément, s’en ressentent.

Chronique

Etiqueté par Arnaud :

Mouais … Je ne dois pas être un accro du hard des années 70′ : Une guitare un peu trop criarde, des mélodies qui ne me touchent pas et une voix pas assez captivante à mon goût.

Cependant, je pense que c’est un avis très personnel, tant il y avait de l’ambiance dans le public, certaines personnes chantant même les morceaux ! Et, on ne peut le nier : The Running Birds ont une sacrée énergie communicative !

Etiqueté par Ysabel :

Arrivée épique au Palais Nikaia de Nice … A attendre une plombe devant le guichet, parce qu’on a la malchance de se retrouver derrière l’immanquable mec (toujours le même) qui est sûr d’être sur la liste, mais qu’on ne trouve pas et qui (bien sûr) ne parle pas un mot de français et qui insiste, insiste, quitte à faire poireauter 20 personnes derrière lui !! Mais ça fait parti du folklore des accréditations, on le sait 😉 ! Nous on y était bien (sur la fameuse liste) et on a même été reçu royalement par Pascal de Image Publique, qui nous a placé aux petits oignons dans cette grande salle aux allures de Dôme (donc, comme à la maison en fait !)

Bien installée dans les gradins, je vois de loin mon photographe préféré se mettre en place et je me dis que ce sera un très bon angle de vue pour profiter du show, avec une avant scène qui laisse présager d’un live à grand spectacle … Et oui, cette tournée annoncée comme la dernière du mythique groupe allemand Scorpions ne peut qu’être mémorable (enfin je l’espère !)

La première partie va être assurée par un groupe considéré comme local (mais d’origine italienne) : The Running Birds. Le public, déjà impatient, est plus que ravi que cela commence enfin et on n’est pas surpris lorsqu’on voit monter sur scène du hardos bien chevelu, tout à fait dans l’esprit de la soirée. Ce sera donc une bonne manière de chauffer la salle et nos petites oreilles par la même occasion.

A peine le premier morceau commencé, les riffs de guitare se font déjà tonitruants et on a un clavier qui saute dans tous les sens. Par contre, ils n’occupent que le centre de cette très large scène, ce qui fait tout bizarre (mais ceci est peut-être dû à des contraintes techniques indépendantes de leur volonté). Les micros sont habillés de boas à plumes rouges ce qui, de loin, donne parfois l’impression que le chanteur est habillé d’une robe de soirée 😉 … Leur set se met en place.

L’orgue et la batterie nous offre un beau mélange sur le second morceau et le chanteur est, ma foi, plutôt doté d’un bel organe. Mais, ceci étant, leur musique n’est pas vraiment révolutionnaire. On donne même plutôt dans un revival façon années 70, avec la scénographie métalleuse qui va avec : Grands secouages de cheveux et jeux de guitares face à face, les pieds bien plantés dans le sol à la manière d’une joute féodale. Par contre, il faut reconnaitre qu’ils ont une pêche d’enfer et s’éclatent littéralement sur scène, nous distillant à nous aussi de cette bonne énergie qu’ils dégagent.

Comme leurs grands frères, que nous allons voir tout à l’heure, se sont des rockeurs au cœur tendre, avec un morceau plus sentimental en milieu de set qui nous donne l’occasion d’entendre un solo de guitare assez vertigineux. Puis le rythme s’accélère de nouveau, avec une musique un peu répétitive mais pêchue, rapide et plutôt efficace. Avec surtout un guitariste bourré d’énergie, qui en fait des kilomètres pour parcourir la scène de part et d’autre, en jouant toujours beaucoup sur d’impressionnantes descentes de notes.

La chauffe fonctionne plutôt pas mal pendant que la salle termine de se remplir et le chanteur se fait plaisir en nous envoyant sa grosse voix du diable. Ils viennent d’ailleurs chacun leur tour pour chercher le public en bord de scène ou lancer une clappe à bout de bras. Le clavier s’en donne à cœur joie, en posant son instrument sur la tranche pour en jouer à même le sol … Ils veulent terminer en beauté avant de laisser la place à Scorpions «Que j’écoutais quand j’avais 11 ans», nous dit le chanteur … Super sympa pour le coup de vieux 😉 !!!

Ils balancent des trucs dans le public (indéfinissables d’où je suis … Mais ils ont l’air contents !) dans un très beau jeu de lumière, qui éclaire par intermittences les visages, les tête et les mains levées, comme le balayage d’un hélicoptère de police. Le guitariste va même finir par quasiment descendre jouer dans le public pour ce dernier morceau qui n’en fini pas de finir, jouant beaucoup sur les effets de guitare, avec une bien belle montée en puissance qui va se terminer en faisant rugir son instrument contre le retour pour encore plus de rock n’roll attitude.

Composition

Il y a eu 6 morceaux mais nous ne sommes pas parvenu à en avoir le détail.

Date Limite de Consommation

Site de Production

Site Officiel : http://blog.therunningbirds.com/

Ingrédients

Remerciements