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21 janvier 2012

Marion Corrales @ L'Usine (Istres)

Très belle première partie d'une jeune artiste qui ne peut que percer ... A n'en pas douter !

Conditions de mise en boîte

D’habitude, la première partie est en session libre. Mais là, au bout de 4 chansons, on m’a gentiment demandé d’arrêter. Pas bien grave, j’avais déjà de la matière sur la pellicule numérique ! Et ça m’a laissé du temps pour juste regarder et écouter.

Chronique

Etiqueté par Arnaud :

J’ai été tout se suite captivé par ce Frelon Vert qui, en plus d’être charismatique, possède une belle voix et un répertoire musical riche.

Le duo fonctionne à merveille, avec une réelle complicité visible dès les premières notes.

Je vais patiemment suivre le parcours de Marion et probablement tenter de la revoir lors d’un prochain passage dans le Sud.

Etiqueté par Ysabel :

En attendant Imany, une Marion Corrales est annoncée. Je m’attends donc, bien naturellement, à voir une gente damoiselle monter sur scène … Et c’est un charmant barbu qui prend place pour commencer !! Mais il est bien vite rejoint par une sorte de météorite masquée d’un bandeau de paillettes vertes, digne d’une héroïne de Marvel.

Une musique un peu soul commence alors. Bonne mise en oreilles avant Imany. La belle commence tout de suite à entraîner le public, frappant des mains et dansant sur place.  Je lui trouve un petit air de Lou Doillon et elle nous distille un répertoire pop-folk-soul pas désagréable du tout, avec beaucoup de grâce et de finesse. Elle ne cesse de parcourir la scène, pleine de fraîcheur, emprunte à la fois de simplicité et d’aisance.

On assiste vraiment à une très belle rencontre avec le public de cette jeune chanteuse et de son guitariste, qui gratte autant ses cordes qu’il ne tape sur sa guitare pour la transformer en percussion. A la fin du second morceau, Farenheit 451, Marion s’agenouille sur scène, les yeux levés et sa voix légère se brisant dans l’émotion. Elle parvient sans mal à nous faire entrer dans son drôle d’univers, riche en couleurs et en contrastes.

«J’espère que vous êtes de grands pratiquants de Kung-Fu pour crier avec moi !» Elle attend donc de la salle un Kiai, exprimant le cri interne qui sommeil en chacun de nous … Mais notre interprétation de la chose semble la laisser sur sa faim et elle nous lance sournoisement 😉 «Allez !! Hier à Montpellier ils l’ont fait mieux que ça !» Ils sont très complices tous les deux. Je pense qu’ils s’amusent autant que la salle de tout cela et quand leur set monte en intensité, ça envoie franchement et ils sont aussi impressionnants l’un que l’autre.

Puis le calme revient, Marion subtilise la guitare d’Alexandre et annonce que la prochaine sera en français. Mais pour Le Paon, nous allons encore une fois devoir donner de notre personne : nous sommes attendus pour faire la roue et tout ceci en étant filmés pour la postérité en plus ! Tous demain sur FaceBook !! Alors elle s’excuse de ne pas être une pro de la guitare et nous couvre de compliments «Beaucoup de créativité au fond de la salle … Y’a des plûmes là-bas … C’est beau !» Mais après cet intermède en solo, elle décide quand même de rendre sa guitare à son complice, qui a trop envie de jouer pour rester ainsi sur la touche et lui lance «Viens nous sauver de cette musique pauvre Alexandre

Et on enchaîne sur une superbe reprise de What A Feeling, spéciale dédicace pour les fans des années 80 ! Elle détache ses cheveux, se donnant corps et âme à nous. Le set gagne encore en intensité. L’émotion monte en puissance elle aussi et Fire Fly est juste un petit bijoux. Elle alterne ainsi rythmes soutenus et douces ballades … Un contraste qu’elle cultive et entretien semble-t-il, comme celui de son look à paillette et de sa jolie simplicité, voir même du parfum bucolique qui peut se dégager de ses chansons. Mais toujours avec cette petite flamme qui est toujours présente, prête à affleurer.

Mais comme toutes les bonnes choses, leur set touche à sa fin. Pour la dernière, ils nous propose de nous faire partager leur premier projet, celui qui les a fait travailler ensemble et qui est à leur image : juste décalé ce qu’il faut ! Ce sera donc Gun & Mustache, une très belle chanson pour terminer un beau set … Un duo que je me ferais un plaisir de suivre dans ses prochaines pérégrinations dans le Sud.

Composition

  1. Ivory
  2. Farenheit 451
  3. Sea Side Shore
  4. Le Paon
  5. What A Feeling
  6. Fire Fly
  7. Soap
  8. Gun & Mustache

Date Limite de Consommation

Site de Production

Site Officiel : http://marion-corrales.com/

Ingrédients

Remerciements