Je ne connaissais pas ce groupe, mais avait follement envie de le découvrir. Je n’ai absolument pas été deçu et j’ai été captivé dès les premières notes ! Ce mélange indéfinissable et hyper entraînant, hyper dansant ! Le public était monstrueux, délivrant une énergie unique (et rare ma foi), totalement libéré et semble-t-il sans limites.

Je ne suis pas certain d’aimer leur production studio, tant je crois que c’est avant tout un groupe live !

Seul petit reproche : la soirée ayant un peu de retard ici et là, le groupe est monté sur scène vers 23h.. A minuit, sachant que le lendemain faut se lever pour aller au boulot et sachant qu’il y a une petite heure de route (et pas simple, c’est de l’autoroute monotone), on a quitté la salle en plein set !

J’aurai aimé tout voir et continuer à shooter … ainsi est la vie !

Après cette belle mise en jambes, tous les instruments de Fishbone semettent en place sur scène … Et il y en a beaucoup !!

La salle est pleine maintenant et le groupe au look qui tue est accueilli par de grands cris !  On a le rasta en débardeur rouge façon Harlem qui côtoie le saxo en queue de pie et chapeau melon. Celui qui joue du trombone est tout petit et, inversement, on a un très grand joueur d’une toute tite trompette … sans oublier le guitariste afro … Bref, ils sont tous super rigolos !!

Notre ami Henri (spectateur toujours au taquet, en caleçon sous son bleu de travail … Et oui, tout un programme !) est bien sûr accroché au premier rang.

Le son est très différent de la première partie punk-ska de tout à l’heure. On part plutôt dans du ragga-rap. Les musiciens vont s’alterner au micro. Le public est complètement à fond … «Say whaooooo !!!»

La salle s’allume, chante, danse. Tout est fait pour nous embarquer avec eux dans le voyage. Les cuivres apportent beaucoup de force à l’ensemble et toutes les voix sont belles, apportant chacune une couleur différente aux morceaux.

Le chanteur sent aussi cette chaleur qui monte. Il laisse tomber sa veste et part dans une danse frénétique, accompagné par le plus petit, qui a vraiment une pêche d’enfer ! Il y a une telle énergie sur scène que la musique tourne au gospel. Les premiers rangs (Henri en tête) sont déchaînés : ça chahute (gentiment), ça part dans tous les sens, le chanteur/clavier saute dans la foule. C’est ultra bon enfant et tout le monde (public & artistes) participe à l’incroyable ambiance de cette soirée.

Toutes les musiques du monde y passe : on mélange le ragga avec du ska, l,e gospel avec du funk …. C’est vivant, pétillant, entraînant, avec un rythme de malade qui colle super bien avec la musique. C’est un fantastique vent de folie qui emporte l’Akwaba ce soir … mais, malgré tout cela, la nuit qui avance et la fatigue vont quand même avoir raison de moi.  Il faut aller bosser le lendemain et il est déjà minuit quand le groupe entame la fin de la première heure de concert. Alors, je vais abandonner à regret cette jolie brochette de oufs !!

Ceci étant, c’est une expérience que j’ai vraiment envie de partager à nouveau avec eux … Avec un peu plus d’énergie, pour parvenir à suivre ces fous de musique. Alors sincèrement, j’espère que ce n’est que partie remise !!