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29 janvier 2011

Fleur @ Akwaba (Châteauneuf de Gadagne)

Un petit air d'Anaïs et de Rose.

Conditions de mise en boîte

Librement, sur la passerelle supérieur.

Chronique

Etiqueté par Arnaud :

Un bon moment passé à écouter cette jeune artiste. Quelques fausses notes, dues probablement à la peur de jouer devant tant de monde. Mais, au final, des textes et un ton sympas ! Il faut encore un peu de maturité sur scène, mais il y a déjà beaucoup d’ingrédients pour l’apprécier.

Etiqueté par Ysabel :

Bon, pas de bol, il pleut …. Alors moi je dis : Vivement l’Akwaba en été. Se caler sur une de ces jolies petites tables dehors, prendre un petit verre avant le début du concert … Je pense que ce sera de la balle. Et ben voilà : on va être obligés d’y retourner 😉 !!

Bon allez, ça va je vais me sacrifier et m’y coller (enfin s’ils veulent bien de moi !).

Mais revenons à nos moutons : Ce soir, Moriarty (avec Fleur en première partie). Et pour entendre ce groupe cosmopolite montant, la salle est déjà comble, tout comme mon irrépressible envie de les revoir. Leur prestation de l’année dernière à l’Espace Julien avait déjà été absolument géniale.

Fleur, à son arrivée sur scène, cherche sa maman dans la salle (on saura pourquoi à la fin de son set). Elle est toute sage, debout devant nous, avec sa petite robe rouge, queue de cheval et guitare sèche. Elle est accompagnée de Thomas, à la guitare également. Elle va nous faire un petit set un peu à la Anaïs, mais en moins rigolo peut-être. Un peu plus sentimental. En fait, c’est marrant, les paroles de ses chansons a quelque chose du site VDM, où le pire devient goûteux. Petites scène de vie dans lesquelles tout le monde se retrouve … Des textes qui racontent le pire sur de petits airs de rien.

On a, par exemple, Kleenex, pour ceux et celles qui se font larguer à intervalle régulier ou bien Les Vieux, chanson sur ceux qui finissent seuls parce qu’ils sont chiants et cons. Elle est plutôt à l’aise avec ses airs de ne pas y toucher.

Quand elle se goure sur un accord, elle le prend à la rigolade.

Elle fait reprendre le refrain : «Courant d’air …. Courant d’air … Courant d’air» en commentant «Elle s’est pas foulée pour les paroles la fille !!»

Elle s’amuse ensuite à parler en anglais pour présenter Traffic-Jam. Et s’interroge d’ailleurs sur le fait de savoir si parler d’embouteillage c’est sexy et vendeur ??

Vous l’aurez compris, elle la joue Intros Humoristiques …. Fait remarquer que tout le monde s’en fout de ce qu’elle raconte (vu que ça bavarde un peu dans tous les coins).

Ceci étant, ça rigole bien quand elle demande la définition d’un Protozoaire … Selon elle «C’est l’état dans lequel on se sent quand on est au bord du suicide». Bref tout est en décalage et en humour noir, façon «Pince Sans Rire».

A noter aussi le démarrage un peu foirée de la reprise de Lilicub, Voyage En Italie, en duo avec Thomas. Un délire perso de pseudo scat …. Un succès fou (ce qui la fait bien rire) !! Quand son complice s’en va, elle se dit un peu déçue de son peu d’implication (elle ne sait donc pas si elle va le garder).

Dernière petite chanson pour sa maman (le pourquoi du comment, pour ceux qui suivent …). Elle la chante seule (puisqu’elle a viré Thomas). La salle est un peu dissipée quand même. Et elle chambre encore le pauvre garçon quand il vient dire au revoir.

Composition

  1. A Trop Tourner En Rond
  2. Kleenex
  3. Les Vieux
  4. Courant d’Air
  5. Une Histoire de Blouson
  6. Traffic-Jam
  7. Ah Mais Amélie
  8. Protozoaire
  9. Au Fond
  10. Voyage En Italie (Reprise Lilicub)
  11. Maman